Aimez-vous les montées? Parfois ardues et pénibles, elles feront toujours partie de l’univers des cyclistes! Voici trois conseils de base qui vous aideront à mieux grimper et à apprécier davantage ces difficultés sur la route.

Rythme constantCyclisme

Dans les nombreux parcours que vous emprunterez, il se peut qu’il y ait plus d’une montée. Lorsque vous les abordez, gardez un rythme constant. Par exemple, si vous affrontez 6-7 côtes et que vous accélérez à chaque fois, vos jambes risquent d’être totalement cuites après seulement le tiers de la randonnée. C’est un piège qu’il faut évidemment éviter.

À l’approche d’une ascension, ça ne sert à rien de prendre un élan et de brusquer les choses. Vous ne voulez pas générer de la fatigue avant de commencer à grimper. Si vous êtes en groupe et que la personne devant accélère de la sorte, les cyclistes iront au-delà de leurs capacités pour tenter de suivre ce rythme. Il y aura des cassures, du mécontentement et pour que le collectif se reforme, il faudra littéralement couper l’effort au sommet.

Tout en maintenant l’allure de façon régulière, pensez plutôt à enlever une dent, puis une autre de façon graduelle. Il y aura évidemment une sensation plus musculaire au niveau des jambes et le rythme cardiaque va s’élever, mais sans plus. Les cyclistes resteront plus facilement en clan et la gestion de l’effort sera beaucoup plus uniforme. Si vous êtes en solitaire, c’est exactement le même principe. En grimpant de façon constante, vous éviterez de surcharger vos muscles et de surutiliser votre système cardiovasculaire. Vous pourrez alors poursuivre votre entraînement en continue en haut des côtes.

Position des bras

Tout comme dans cet article à propos des sprints, sachez que ce n’est pas seulement vos jambes qui doivent faire le travail. Pour être optimal, assurez-vous de travailler en harmonie avec votre haut du corps. Vous et votre monture devez être en symbiose. Même si c’est un travail ardu de se rendre au sommet, évitez de boRobert Gesinguger excessivement les épaules et la tête dans tous les sens. En faisant tous ces mouvements futiles, la puissance ne sera pas transférée directement vers vos pédales et vous perdrez des plumes inutilement sur la route. 

Engagez votre ceinture abdominale et placez vos mains sur le dessus du guidon. Exercez une traction pour faire avancer le vélo vers l’avant. Pour bien comprendre la mécanique de ce mouvement, essayez-le plusieurs fois par randonnée. Afin d’améliorer votre rendement, n’hésitez pas à faire des exercices de musculation pour affermir vos muscles abdominaux. 

Dans une portion ascendante, assurez-vous toujours d’ajuster votre braquet. Même si vos mains sont au-dessus du guidon, soyez à l’aise de toucher vos manettes pour ajouter ou enlever une dent. Lorsque c’est une longue montée, vous pouvez varier votre position notamment en plaçant vos mains sur les cocottes ou en vous levant debout. Avec cette technique, vous goûterez à cette efficacité tant convoitée par les cyclistes!

Variation du terrain

Quand vous roulez, analysez à l’avance le type de terrain à négocier en regardant loin devant vous. Il y a plusieurs variations sur un parcours, mais aussi lors d’une même montée. Par exemple, le pourcentage d’inclinaison peut changer selon les sections. Il faut alors maintenir une cadence optimale et éviter de surexploiter les différents systèmes énergétiques.

Avant de commencer une montée, il faut généralement glisser sur le petit plateau. Pour garder le rythme au pied de la bosse, vous pouvez vous lever debout pendant environ une dizaine de secondes. Ensuite, quand la pente s’adoucie légèrement, c’est le moment de vous rasseoir et d’enlever une dent ou plus si nécessaire. Il n’y aura donc aucune perte d’énergie en début d’ascension et ça aura des répercussions positives sur la suite de la montée. 

À environ 30 à 50 mètres du replat, pensez à ajouter une dent et si désiré, vous pouvez vous lever à nouveau suCyclismer votre monture. Attention! Cette action ne veut pas dire d’accélérer en sprintant jusqu’au sommet. C’est tout simplement une façon d’amener une bonne cadence sur le plat et ainsi terminer l’ascension de façon homogène. Pour réussir cette transition, ajustez votre braquet à mesure que la vitesse augmente. Restez alerte, car le plat est parfois plus loin qu’anticipé et ça peut continuer de grimper encore et encore! La gestion de l’effort dans les montées reste donc un point valable en tout temps.

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