Ceux et celles qui courent des marathons comprendront.

 

J’ai toujours été hanté par les toilettes et je ne crois pas être le seul à souffrir de cette inquiétude.

 

Habituellement, je suis une personne régulière mais j’imagine les gens qui ne le sont pas.

 

On sait combien le système nerveux devient affecté lorsque la journée du marathon arrive, particulièrement le matin même de la compétition. Difficile de contrôler nos nerfs et forcément, quand survient cet état d’être, les ennuis surgissent.

 

Assurément qu’une bonne nutrition dans les semaines précédentes saura contribuer à une certaine régularité mais encore-là, on nage parfois dans l’inconnu.

 

Lorsque l’on se présente à un marathon et que l’on aperçoit les longues files d’attente aux toilettes, le stress contribue à semer une anxiété que l’on risque de traîner lors des premiers kilomètres de l’événement.

 

On dirait qu’il n’y a jamais assez de toilettes et pourtant, habituellement, les organisations répondent très bien à cette demande.

 

 

LE TUYAU DE NEW YORK

 

Une fois le départ donné, les petits pipis nerveux viennent nous tracasser. Dans une telle situation, on s’entend pour dire qu’il devient plus facile pour les hommes de se soulager comparativement aux femmes. Un petit coin en retrait, quelques arbres et le tour est joué. Les femmes doivent attendre les toilettes installées le long du parcours, elles n’ont pas le choix.

 

Quand il est question des toilettes, j’ai toujours cette anecdote qui me revient en tête et que j’avais trouvée tellement originale à l’époque. Toutefois, je me demande si cet ingénieux dispositif dure toujours à ce jour car j’imagine qu’il avait été victime des critiques à l’époque.

 

J’attendais pour courir le marathon de New York, mon 9e en 2004. On comprend que pour répondre à la demande des participants, il faudrait installer un nombre de toilettes incroyable. Afin de libérer quelque peu leur achalandage, on avait installé un système où il fallait laisser notre pudeur de côté.Urine 2

 

Je vous explique.

 

 

INÉVITABLE

 

À l’endroit où les coureurs patientaient, on retrouvait une pente sur laquelle était installé un tuyau coupé de moitié qui mesurait plusieurs pieds. Au bas de celui-ci, une cuve gigantesque. Principe très simple, les coureurs masculins bien sûr, s’installaient de chaque côté du tuyau, coude à coude, et urinaient dans le tuyau, les uns en face des autres. Avouez qu’il fallait y songer ! Ce système permettait aux hommes de procéder à leur petit pipi nerveux juste avant d’aller s’installer sur la ligne de départ.

 

Curieusement, je n’ai jamais entendu parler de ce procédé à savoir si on l’avait conservé durant les années suivantes.

 

Au marathon de Berlin, je me souviens avoir traversé le parc non loin du départ où hommes et femmes se laissaient aller sans problème,

 

En fait, peu importe les installations, cet aspect de la course à pied suscitera toujours des angoisses chez les adeptes.

 

Inévitable, on finit pas trouver des trucs et surtout anticiper nos réactions avec des approches différentes dans la préparation.

 

Autant ce sujet nous préoccupera avant le départ, autant il sera rapidement oublié de notre mémoire une fois que l’on aura franchi le fil d’arrivée.

 

 

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