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RÉSULTATS

Maas souhaite voir de l'intensité contrôlée lors d'un match intra-équipe

Les Alouettes au camp 2025 - Alouettes de Montréal
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Oui, plusieurs des quelque 95 joueurs encore au camp des Alouettes de Montréal se battent pour un poste. Mais ils devront faire preuve d'une intensité contrôlée pendant leur première réelle situation de match dans la rencontre intra-équipe de samedi.

« Les gars connaissent leur rôle, a rappelé l'entraîneur-chef Jason Maas après le deuxième entraînement de la journée, vendredi. Personne ne va défoncer les côtes de personne (samedi). On sait comment on doit réagir et les entraîneurs en défense font un excellent boulot sur la façon de préparer leurs joueurs.

« On veut cependant qu'ils soient extrêmement compétitifs, mais il y a une façon de plaquer les receveurs sans les blesser. Alors ce sera physique et violent — on veut que ce soit violent! —, mais il y a une façon de faire les choses afin que ce ne soit pas dangereux. On va le leur rappeler! »

« Lors des matchs intra-équipe, tu ne veux jamais voir la fin du plaqué, a renchéri le maraudeur Marc-Antoine Dequoy. C'est comme les receveurs qui sont spécialistes de briser les plaqués. Ils ne peuvent pas vraiment se faire valoir dans ce genre de situations. Mais ce que tu veux voir, c'est l'exécution. Tu veux voir si les gars connaissent leurs affectations, leur positionnement et s'ils sont capables de bien exécuter le jeu. Il faut finir à la bonne place. »

C'est aussi une première occasion — après six jours de camps et huit séances d'entraînement — de voir les joueurs en situation de match. Une étape cruciale pour que le personnel d'entraîneurs et des opérations football puissent évaluer davantage les joueurs à leur disposition.

« On veut voir tout le monde. C'est un peu une répétition générale, a imagé Maas. On veut voir comment tout le monde se débrouille avec le cadran, la transition entre les unités, ce que ça fait à l'attaque de n'être là que pour deux jeux avant de botter, jouer avec des officiels. 

« C'est aussi une évaluation de ce que vous avez retenu jusqu'ici au camp. Ça nous donne une indication sur la capacité de chacun à retenir de l'information. Nous voulons placer tout le monde, pas que les partants, dans une situation qui ressemble le plus possible à ce qui sera vécu dans un match. »

Dequoy abondait dans le même sens.

« La vérité, c'est que c'est un entraînement au cours duquel tu veux créer une atmosphère plus stressante pour voir qui peut gérer ça. Les matchs préparatoires seront encore meilleurs pour ça, mais au moins, on aura un avant-goût. 

« Ce que tu veux aussi voir, c'est quand tu es brûlé, quand la fatigue se fait sentir, comment tu vas réagir, a poursuivi le no 24. Car c'est à ce moment que le football se joue vraiment. Pas après cinq minutes quand tout le monde est encore frais. C'est quand on est fatigués. On essaie de recréer ça. »

Ce premier coup d'envoi est prévu à 16h20, sur la pelouse synthétique du Complexe sportif Claude-Beaulieu de Saint-Jérôme. 

Les défenseurs de l'équipe pourront ensuite se gâter face aux receveurs du Rouge et Noir d'Ottawa, que les Alouettes affronteront en matchs préparatoires les 24 et 30 mai.

Éviter la routine

Pour un vétéran comme Dequoy, qui n'a pas à se battre pour son poste chez les Oiseaux, les camps d'entraînement de 21 jours peuvent être fastidieux. Mais il ne peut tout de même pas se permettre de lever le pied.

« C'est là que j'aime avoir de la compétition au sein de l'équipe, a-t-il admis. Ça fait sortir le meilleur de toi-même. Arriver à un camp sans compétition, c'est monotone. Quand tu dois livrer bataille, c'est là que le meilleur ressort. 

« C'est ma cinquième année, il n'y a plus de nouveauté pour moi, a ajouté Dequoy. Le camp devient une routine. Il faut demeurer constant dans cette routine. C'est à ce moment-là que la concentration devient très importante, afin de demeurer au sommet de ta forme tous les jours. Je suis quand même un partant et les autres gars me regardent. Il faut que je montre l'exemple. »

Pas de doute sur ce point dans son cas.