MONTRÉAL – Que se passe-t-il avec Vernon Adams fils? Voici la question qui accapare l’attention chez les Alouettes de Montréal et le principal intéressé se la demande également. 

Adams fils est l’athlète qui s’amuse toujours. Celui qui rigole sur le terrain même quand son équipe est impliquée dans une éprouvante lutte à finir au quatrième quart. Celui qui accomplit des jeux spectaculaires en échappant à un plaqué pour compléter une bombe de 40 verges. 

Mais depuis deux matchs, on voit plutôt l’inverse. Un quart-arrière qui se cherche, qui se retient trop sur le terrain et qui n’affiche pas la même efficacité autant dans ses passes que dans ses courses. 

Quand on lui demande de viser une explication, Adams fils hésite quelques secondes et lâche un soupir de déception qui veut tout dire. 

« Je ne sais pas c’est quoi l’affaire, mais je dois redevenir meilleur et faire avancer notre équipe sur le terrain », a-t-il finalement lancé. 

Chose certaine, on ne peut pas lui reprocher d’aborder le tout de manière détachée. Ça se voit et ça s’entend que le succès de l’équipe lui tient à cœur et qu’il veut être au cœur de celui-ci. Il sait que l’organisation a énormément investi en lui pour qu’il remplisse ce rôle névralgique. 

Mais, par conséquent, il ne joue pas avec la même fluidité et il reconnaît qu’il doit retrouver sa confiance. 

« Oui, je le pense. Je ne sais pas comment l’expliquer ou pourquoi je me sens ici, mais je dois jouer avec plus de confiance et de manière détendue comme je le fais normalement », a-t-il réagi. 

« C’est difficile présentement », a ajouté Adams fils en hochant la tête. 

Heureusement, il n’a pas commencé à douter de ses capacités. 

« Je ne suis pas rendu à ce point, mais je me pose des questions. J’ai connu une bonne semaine d’entraînement. Je ne vais pas douter de mes capacités, je veux simplement être moi-même. Voilà (ce poste de partant au football professionnel) ce que j’ai toujours souhaité et rêvé. Ça ne ressemble pas à ce que j’ai imaginé », a exprimé le quart. 

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Quand ça se passait bien pour Adams fils, on expliquait le tout notamment grâce à la présence de Khari Jones, un ancien quart-arrière au parcours similaire, à ses côtés. Dans l’adversité, son appui sera encore déterminant. 

« Je suis toujours un peu inquiet parce que je sais qu’il possède les qualités nécessaires et je veux l’aider au niveau qu’il peut atteindre. Je crois que ça prendra quelques séquences pour le relancer. Mais on aura besoin de lui », a avoué Jones.  

Le côté mental sera donc primordial pour corriger le tir. 

« Une grosse partie du travail se jouera de ce côté. C’est la chose la plus difficile dans ce boulot. Il faut être dans le bon état d’esprit et parvenir à se relever après un mauvais jeu ici et là. Je peux voir qu’il s’impose de la pression. Sa semaine d’entraînement était meilleure et ça semblait avancer dans la bonne direction. On doit juste continuer de travailler pour que ça se reflète vraiment dans les matchs. Mais il détient ce qu’il faut et on doit l’aider afin qu’il joue librement et sans poids supplémentaire sur les épaules », a souhaité Jones. 

Et pour ceux qui prétendent qu’une production convenable de William Stanback par la course aurait permis à Adams fils de trouver son rythme, sa réponse voulait tout dire.  

« C’est un circuit axé sur la passe. Je dois être capable de compléter des passes, faire les bonnes lectures et tout. C’est simple, si je joue mieux, on va gagner ... », a conclu Adams fils sans chercher d’excuses. 

Commentaires d'après-match
Des spectateurs bien présents
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