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RÉSULTATS

Israel Antwine et Quartney Davis attirent l'attention chez les Alouettes

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MONTRÉAL – À regarder Israel Antwine et Quartney Davis se démarquer lors des deux matchs préparatoires, on pourrait croire que les Alouettes de Montréal ont réalisé deux trouvailles très intéressantes. 

Chose certaine, Antwine semble avoir déjà gagné son poste avec les Alouettes. Pour une rare fois, l'entraîneur-chef Jason Maas s'est échappé en point de presse. 

« Il a connu un bon camp, ce sera un joueur sur lequel on pourra compter toute l'année. C'est bien excitant pour lui », a déclaré Maas au terme de la partie. 

Est-ce que ça confirme donc qu'il a remporté son audition ? « Peut-être », a répondu Maas en souriant. 

Le contraire aurait été bête. Après une sortie convaincante la semaine dernière, Antwine n'a pas tardé à s'imposer, vendredi soir, au Stade Percival-Molson. Auteur de deux sacs du quart, le joueur de ligne défensive était on ne peut plus fier de sa prestation. 

« Je suis emballé par ma performance, j'avais dit que j'allais laisser une bonne impression. [...] Je trouve que j'ai démontré ce que je peux accomplir grâce à ma vitesse et mon explosivité », a commenté Antwine qui affiche une personnalité rafraîchissante. 

En se fiant sur ce qu'il a exposé, on déduit que l'athlète de 23 ans causera des ennuis à plusieurs adversaires cette saison. Antwine avait raison de vouloir célébrer ses deux coups d'éclat. 

« J'étais très excité, c'était mission accomplie à mes yeux. Je suis heureux d'avoir eu cette occasion », a noté l'ancien d'Oklahoma State. 

« Je suis concentré, mais je deviens une bête. Personne ne peut me stopper ou me déplacer. Je suis comme un mastodonte, c'est ainsi que j'ai joué ! », a enchaîné le colosse de six pieds trois pouces et 309 livres. 

Celui qui a appartenu aux Jaguars de Jacksonville démontre une adaptation rapide au football canadien. 

N'empêche que ce n'est pas évident de se démarquer quand une centaine de joueurs sont réunis à un camp d'entraînement. Si Antwine sort du lot en défense, le receveur Quartney Davis parvient à attirer l'attention en attaque. 

Pour un deuxième match de suite, il a inscrit un touché. Sans oublier un attrapé sur lequel le nouveau numéro 87 a donné l'impression qu'il pouvait s'inspirer de Eugene Lewis, l'ancien 87 des Oiseaux. 

« Je suis vraiment reconnaissant pour cette occasion. Les entraîneurs avaient préparé un bon plan et je me doutais que le ballon arriverait vers moi quelques fois pour que j'accomplisse des jeux. On verra ce qui arrivera samedi », a mentionné Davis en faisant référence à la journée des retranchements. 

« Ce n'est jamais assez, mais je trouve que j'ai été constant. En espérant que ce soit suffisant pour me tailler un poste avec l'équipe et capter des passes cette saison », a-t-il ajouté. 

S'il a été en mesure de s'adapter aux nuances du football canadien, Davis découvre les particularités du climat québécois. La canicule du matin s'était transformée en un vent fort et froid en soirée. 

« Je viens du sud donc c'est nouveau pour moi. Mais c'est vraiment plaisant, j'aime beaucoup le Canada jusqu'ici. La seule différence, sur le terrain, c'est que ça se passe vraiment vite. Tu as deux essais et les unités spéciales embarquent. Je dois m'habituer », a-t-il confié. 

Davis, qui a pu tenter sa chance avec les Vikings et les Colts, a terminé son entrevue avec quelques journalistes en disant un sympathique « Love you all ».