Clifford Starke veut que les Alouettes de Montréal retrouvent leur prestige d'antan.

Et afin de démontrer le sérieux de sa démarche, il a déclaré que ses partenaires d'affaires et lui pourraient devenir propriétaires de la concession de la LCF aussi tôt que cette saison. Celle-ci se mettra en branle le 13 juin.

« Nous avons commencé à négocier avec la LCF, a confié Starke. Nous sommes très intéressés à acheter l'équipe, le plus tôt possible. »

« Mon groupe et moi avons toujours bougé très rapidement. Nous avons les ressources nécessaires afin d'analyser les documents financiers et comprendre la situation actuelle. Je veux posséder l'équipe pendant 25 ans. Ce que je veux dire, c'est que nous sommes ici, nous voulons rester ici, et nous voulons gagner des championnats. Nous voulons que toute la communauté nous accompagne dans cette aventure. »

Starke a mentionné que son intérêt pour les Alouettes avait été piqué en juillet dernier lorsque le club a acquis le quart-arrière Johnny Manziel, dans le cadre d'une mégatransaction avec les Tiger-Cats de Hamilton. Manziel a obtenu huit départs à Montréal, complétant 106 de ses 165 passes pour 1290 verges de gains, cinq touchés et sept interceptions, avant que la ligue n'ordonne aux Oiseaux de le libérer en février après qu'il eut enfreint la politique comportementale du circuit Ambrosie.

« J'avais l'impression qu'il allait devenir un joueur comme Doug Flutie, et qu'il allait permettre à l'organisation de redresser la barre et de recommencer à gagner des matchs, a évoqué Starke. Nous sommes entrés en contact avec la famille Wetenhall afin de savoir ce qui se passait, et rien ne s'est vraiment passé. »

« Je serai toujours reconnaissant envers les Wetenhall, à cause de la carrière qu'ils ont eue et de ce qu'ils ont fait pour les Alouettes. Nous respecterons le processus, et je crois que nous en apprendrons davantage à ce sujet au cours des prochaines semaines. »

Par ailleurs, s'il devient propriétaire des Alouettes, Starke a déclaré qu'il serait très présent dans l'entourage de l'équipe. Il s'assurerait cependant de s'entourer de personnes de qualité, lesquelles auraient leurs propres responsabilités.

« Je serais à chaque match... je serais très impliqué, a-t-il assuré. Mais je ne suis pas un directeur général, ni un président. »

« Ma philosophie en affaires c'est: 'N'entre pas dans le champ de compétence des autres'. Il faut comprendre le rôle que les autres personnes jouent, et leur donner les outils nécessaires pour qu'elles réussissent. Je fais partie de l'élite (tier 1) en affaires, et ce sont des membres de l'élite qui m'entourent. C'est la seule façon de connaître du succès, en tant qu'organisation. Le propriétaire ne doit pas prendre les décisions du directeur général. Ça ne fonctionne pas ainsi. »

Starke déteste parier dans la vie, mais il a déclaré que son groupe n'est pas à négliger pour l'achat de la concession.

« Honnêtement, tout dans la vie arrive pour une raison, a-t-il expliqué. Je ne suis pas le gars le plus intelligent sur la planète, mais la chance, le 'timing' et le travail acharné m'ont été extrêmement favorables. »

« Si ça doit se concrétiser, et j'ai l'impression que ce sera le cas, alors ça va se produire de manière tout à fait naturelle. Je dirais même que les probabilités jouent présentement en ma faveur. »