Marc-Olivier Brouillette a fait une annonce importante récemment, en dévoilant qu’il souhaite se porter candidat pour devenir commissaire de la Ligue canadienne de football.

« Ça fait plusieurs années que j’en discute avec mes anciens coéquipiers et des joueurs à travers la ligue. Il y en a plusieurs qui m’ont déjà dit qu’ils me verraient un jour comme commissaire de la Ligue canadienne de football. Et quand j’ai vu la façon que Randy Ambrosie a géré le dossier de la ligue en 2020, et ce qu’il a fait avant quand il a géré le dossier des Alouettes, je trouvais que c’était un moment opportun pour me présenter pour le poste », a déclaré l’ancien maraudeur des Alouettes de Montréal à l’émission Le 5 à 7.

Selon Brouillette, Ambrosie n’est plus l’homme de la situation. Il croit qu’un lien de confiance a été brisé après une mauvaise gestion de différents dossiers dernièrement, notamment dans celui de la vente des Alouettes dont la recherche de propriétaires a été particulièrement tumultueuse.

« Il y a eu un énorme manque de transparence. Déjà que le lien de confiance entre la ligue et les joueurs était faible, après ce qui s’est déroulé dans les derniers mois, je pense qu’on est rendu à un point où on ne sera pas en mesure de réparer les relations entre les joueurs et la ligue. C’est extrêmement nécessaire de le faire, surtout pour la LCF qui a une dynamique très différente des autres sports professionnels », dit l’homme de 34 ans, qui est maintenant à la retraite.

« Pour qu’on ait du succès dans la Ligue canadienne, non seulement pour le bien des équipes mais aussi des joueurs, il faut que tout le monde soit sur la même page et que tout le monde travaille ensemble. Je ne vois pas comment dans les années à venir cela va être possible surtout avec ce qui s’est déroulé dans les derniers mois avec Randy Ambrosie. »

Brouillette a une formation en droit et a été représentant syndical au sein de l’Association des joueurs. Son travail y a été apprécié, et il a d’ailleurs reçu le soutien de plusieurs athlètes sur les médias sociaux à la suite de son annonce.

« Tous mes coéquipiers et les gens que j’ai côtoyés ont respecté mon éthique de travail et ont eu beaucoup de respect pour moi en tant que personne. Ils connaissaient la passion que j’ai pour les joueurs, que j’ai leur bien-être à cœur, surtout dans mon rôle dans l’Association des joueurs. Je pense que c’est quelque chose qui s’est propagé à travers la ligue. C’est une ligue où les athlètes professionnels font face à plusieurs défis. On a fait des pas dans la bonne direction pour améliorer les conditions de travail quand j’étais au sein de l’association mais il reste énormément de travail à faire », affirme Brouillette, qui devra toutefois aller surtout chercher l’appui des gouverneurs pour sa nomination.