Les Alouettes ont débuté la saison avec une victoire, puis les choses se sont envenimées.

La formation montréalaise présente actuellement un dossier de 1-3, mais peut se considérer chanceuse dans les circonstances puisque toutes les équipes de l’Est se retrouvent dans le même bateau, quoi que les Argonauts de Toronto ont meilleure mine à 2-2.

Sauf qu'il ne faut pas se fier sur les malheurs des autres pour espérer se sortir de cette situation précaire.

Dans un entretien avec The Gazette, Jim Popp a émis le souhait de voir les Moineaux retrouver au plus vite le droit chemin. Ils auront d’ailleurs l’occasion de le faire jeudi soir, au Stade Percival-Molson, alors qu’ils recevront la visite des Eskimos d’Edmonton. 

Le domicile des Als ne leur a toutefois pas conféré un avantage ces derniers temps, les partisans ayant déjà été témoins de deux défaites dans le nid, soit le total de l’an dernier. C’est d’ailleurs un fait inquiétant pour le vice-président et directeur général, qui a précisé qu’il est habituellement impossible de remporter la division en perdant aussi souvent à la maison.

Popp a raison d’être inquiet, et il ne doit pas être le seul. À sa première saison à la barre de l’équipe, Dan Hawkins voit son travail être lourdement critiqué, ainsi que celui du coordonnateur offensif Mike Miller notamment. Pourraient-ils écoper sous peu? En arrachant la victoire jeudi, ils amélioreraient leurs sorts du moins.

Popp n’est pas allé jusqu’à donner son vote de confiance aux deux hommes, mais il n’a pas non plus voulu les critiquer ouvertement et il se pose bien des questions : « Est-ce que nous nous améliorons, faisons-nous les bonnes choses? Est-ce que tout le monde adhère au système? »

Sans vouloir s’avancer quant aux conséquences possibles advenant un autre revers cette semaine, le DG a avoué au quotidien que personne ne s’attendait à voir ses joueurs éprouver autant de difficultés en attaque. « Nous devons avoir une attaque plus équilibrée, être plus constants », a-t-il expliqué.

Il a tout de même affiché un peu d’optimisme et il ne doute pas du talent de sa troupe. « Il nous reste encore beaucoup de temps pour enclencher une série victorieuse et nous reprendre en mains, mais on doit s’y mettre dès cette semaine […] « Nos entraîneurs ont ce qu’il faut, autrement nous ne les aurions pas embauché. Ils ont beaucoup d’expérience, ils ont fait partie de grandes organisations. Ils ont gagné. »

Popp, qui demeure en Caroline du Nord, n’a pas l’intention de se rapprocher de l’équipe pour le moment. « Les entraîneurs savent ce qu’ils ont à faire. Ils doivent faire en sorte que l’équipe soit prête et doivent établir un plan de match que les joueurs exécuteront. Je regarde constamment les vidéos, je n’ai pas besoin d’être là. Si je sens que ça devient nécessaire, je le ferai. »