Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Une réunion que Danny Maciocia aimerait voir devenir un point tournant

Publié
Mise à jour

OTTAWA – Jeudi matin, à quelques heures d'un match crucial contre le Rouge et Noir d'Ottawa, les Alouettes de Montréal ont tenu une réunion d'équipe qui pourrait, l'équipe l'espère, devenir déterminante.

 

Tandis que le club montréalais (2-4) s'est effondré la semaine dernière, il a réussi à ne pas se faire envoyer au tapis contre un adversaire (0-6) qui était tout aussi désespéré de l'emporter.

 

« La réunion a été assez puissante, elle a fait du bien, a soutenu Danny Maciocia, le directeur général et entraîneur-chef par intérim.

 

« Je leur ai dit qu'on allait vivre de l'adversité, mais que la chose importante est de demeurer en contrôle et qu'on fasse confiance à nos coéquipiers et nos entraîneurs. Si on croit en nous, on va trouver des manières de gagner des matchs. Si vous commettez des erreurs, je vais vous supporter », a témoigné Maciocia.

Le patron football des Alouettes avait des exemples probants pour appuyer ses dires. Pensons surtout à Chandler Worthy qui a échappé le ballon trois fois dans cette partie. Ou bien à Vernon Adams qui a commis un échappé qui aurait pu être catastrophique.

 

« C'est ça, je devais le supporter. Il fallait que je le fasse. On va récupérer cette erreur », a-t-il réagi à propos de Worthy.

 

« Quand Vernon est revenu sur les lignes de côté, je lui ai dit de ne pas s'en faire, qu'on allait s'en occuper. On va continuer d'avoir confiance en tous nos joueurs », a ajouté Maciocia au sujet d'Adams fils.

 

Sa satisfaction se rendait encore plus loin.

 

« J'aimerais souligner le travail en attaque de nos entraîneurs, en particulier Anthony Calvillo. Après deux matchs, il est comme un vétéran. Il est en contrôle quand il sélectionne des jeux, c'est comme s'il jouait. Ça devait inspirer bien des joueurs. Il a un calme, il donne l'impression que ça fait 20 ans qu'il fait ça. Toutes ses expériences précédentes portent fruits », a vanté Maciocia alors que l'attaque a produit 40 points.

 

Jouer à fond malgré les punitions

 

Avec la fin de match complètement folle, alors que les punitions se multipliaient, les joueurs défensifs des Alouettes auraient pu baisser d'ardeur. Ce réflexe aurait été normal, mais il fallait que la concentration demeure élevée.

 

« C'était difficile, parce que tu ne veux pas jouer au ralenti après une punition. Puisque si tu ne fonces pas au maximum, ce sera facile pour leur attaque. On doit continuer à jouer de manière agressive », a convenu le secondeur Micah Awe.

 

« Je déteste parler de la semaine dernière, mais on aurait dû terminer le travail. Cette fois, c'était de voir quelle équipe sommes-nous. Ce match avait beaucoup à voir avec notre identité », a-t-il poursuivi avec justesse.

 

Mike Moore, particulièrement, aurait pu lever le pied de l'accélérateur. Il a été sauvé deux fois par le centre de commandement.

 

« C'était un peu épeurant, mais je voulais continuer de jouer à fond et les bonnes décisions ont été rendues au final », a confié Moore, qui admet que ses coéquipiers, dont Marc-Antoine Dequoy, ont su le calmer au bon moment.

 

Tranquillement, cette défense démontre des signes encourageants, mais c'est loin d'être suffisant pour l'instant. Au moins, Awe constitue un élément intéressant et il a failli inscrire un long touché après une course de 68 verges à la suite d'un échappé. Pas mal pour un joueur qui était sans contrat.

 

« J'ai couru au ballon, c'était comme un rêve. Mon seul touché remonte à ma septième année! Tout au long de ma course, je me disais ‘Mais ça arrive vraiment!' Je ne pouvais pas y croire. Je peux encore progresser », a-t-il commenté.

 

La semaine prochaine, les Alouettes croiseront le fer avec une autre équipe affamée de victoires, les Tiger-Cats de Hamilton. Cette fois, le club montréalais veut dominer son opposant.

 

« On doit apprendre et la semaine prochaine, on doit s'assurer de n'accorder aucune chance à notre adversaire », a conclu Hergy Mayala.