MONTRÉAL – Régis Cibasu, le produit des Carabins de l’Université de Montréal, était visiblement content de ses performances dans le cadre de sa journée d’évaluation professionnelle qui s’est déroulée devant un recruteur de la NFL et deux de la LCF.

 

Cibasu, un imposant receveur de 233 livres et six pieds deux pouces et demi, a poursuivi sur la lancée entamée par Laurent Duvernay-Tardif et Antony Auclair en procédant à une journée individuelle pour les tests typiques réservés aux joueurs qui cognent à la porte du football professionnel.

« Je suis content de ce que j'ai donné »

 

L’athlète de 24 ans n’a pas attiré autant de recruteurs de la NFL (17 équipes pour Auclair et 9 pour Duvernay-Tardif), mais il faut considérer que cette journée survenait lors d’une période très achalandée avec le lancement imminent du marché des joueurs autonomes.

 

Cela dit, les équipes de la NFL pourront avoir accès aux images des tests de Cibasu. Quant au recruteur des Redskins de Washington, Darryl Franklin, il pourra raconter quelques détails supplémentaires à ses patrons en plus d’avoir bâti une relation avec Cibasu et son clan.

 

« Je suis vraiment content de juste avoir eu la chance de faire une journée comme celle-ci, ce n’est pas donné à tout le monde. Je suis aussi bien heureux  de ce que j’ai réussi. J’ai fait de mon mieux et j’ai donné à 100% », a exprimé Cibasu qui affichait une charpente découpée au couteau.

 

Au final, le protégé de l’entraîneur Danny Maciocia et de l’agent Sasha Ghavami a particulièrement impressionné au L-test . Dans cet exercice d’agilité, il a obtenu un chrono 6,92 secondes ce qui lui aurait valu le deuxième temps de tous les ailiers rapprochés qui ont participé au Combine de la NFL cette année.

 

Il faut savoir que Cibasu est surtout pressenti comme un ailier rapproché pour cadrer dans la NFL avec son physique plus costaud que les receveurs de passe. Son profil ressemble particulièrement à un H-back qui pourrait être décrit comme un ailier rapproché qui démarre un peu en retrait de la ligne de mêlée pour effectuer des blocs et capter des passes.

 

« Oui, je suis content en général. On  a pu travailler la position d’ailier rapproché, c’est tout nouveau pour lui. On savait que pour la NFL, c’était la position pour jouer à ce niveau et il a bien fait », a évalué Maciocia.

 

Au moment de capter des passes, il a prouvé l'agilité de ses mains. Un seul ballon s'est retrouvé au sol et la passe n'était pas assez précise pour qu'il puisse l'attraper. Cibasu s’est également bien débrouillé au bench press avec 18 répétitions ce qui équivaut au cinquième rang en comparaison avec les athlètes qui aspirent au repêchage NFL.

Cibasu impressionne au « bench press »!

 

Les autres tests de Cibasu se résument ainsi : course de 40 verges en 4,80 secondes, saut vertical de 29 pouces, saut horizontal de 9 pieds et 4 pouces, chrono de 4,45 secondes au T-test.

 

Notons que les Alouettes de Montréal étaient représentés par Éric Deslauriers tandis qu’Ed Philion est venu épier la séance pour les Roughriders de la Saskatchewan.

 

Après les exercices effectués par Cibasu, le botteur Félix Ménard-Brière a pu s’exécuter devant les recruteurs. Même si les conditions n’étaient pas optimales alors que la plupart de ses bottés frappaient le haut du dome, Ménard-Brière a pu démontrer un aperçu de ses atouts.  

 

« C’est certain que je n’ai pas pu montrer tout ce que je pouvais faire avec mes bottés, mais il (le recruteur des Redskins) a voulu voir d’autres choses principalement comment je réagissais, comment je me présentais et ma technique. On a quand même pu profiter de cette occasion pour démontrer de belles choses »,  a soutenu Ménard-Brière qui a participé à un camp des recrues des Giants de New York l’an passé.  

« Ils doivent connaître mon nom »