TORONTO - L'Association des joueurs de la Ligue canadienne de football (AJLCF) a répliqué au circuit Ambrosie, qui a donné comme directive à ses clubs de ne pas verser les bonis hivernaux à ses joueurs tant qu'une nouvelle convention collective n'est pas ratifiée.

Dans une lettre envoyée lundi à ses membres, le syndicat a demandé aux joueurs de ne pas participer aux activités mises sur pied par la ligue jusqu'à ce qu'un nouveau contrat de travail soit conclu.

C'est l'ex-commissaire Jeffrey Orridge qui avait donné cette directive au début de 2017. Elle a depuis été appuyée par Randy Ambrosie, l'actuel commissaire.

Plusieurs joueurs de la LCF ont par le passé reçu des sommes d'avance au cours de l'hiver, soit sous forme de bonis de signature ou d'inclusion à la formation, soit parce qu'elles étaient inscrites à leur contrat. Mais cette année, ces sommes ne seront pas versées tant qu'une nouvelle convention collective n'est pas ratifiée.

Pour le directeur exécutif de l'AJLCF, Brian Ramsay, cette réponse du syndicat, souhaitée par les joueurs, n'a pour objectif que de se concentrer sur la ratification d'un nouveau contrat de travail.

Les discussions au sujet du renouvellement de la convention collective n'ont toujours pas été amorcée. Samedi, Ambrosie a déclaré qu'il s'attendait à ce qu'elles soient lancées en mars.

Le présent contrat de travail vient à échéance en mai.

En 2014, les négociations entre les deux parties ont été difficiles et ont été interrompues en plusieurs occasions. Les joueurs ont même menacé de faire la grève avant que les deux parties ne s'entendent pour cinq ans.

Les joueurs de la LCF n'ont été en grève qu'une fois dans l'histoire du circuit, en 1974, mais le conflit avait été réglé avant le début de la saison.