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AVANT-MATCH DU SUPER BOWL

 

ATLANTA – L’amitié entre James White et Phillip Dorsett remonte à plus d’une décennie. Ils fréquentaient alors la même école secondaire, en Floride, et leur plus grand rêve était de remporter le Super Bowl une fois dans leur vie. Ils ont maintenant la chance de le gagner, ensemble, avec les Patriots de la Nouvelle-Angleterre.

 

Même avec toute l’insouciance de leur jeunesse, White et Dorsett n’auraient jamais osé rêver à un scénario aussi fabuleux. C’est le genre de rêve qui semble inatteignable.

 

La réalité a donc dépassé leur imagination quand Dorsett a été échangé aux Patriots en retour du quart-arrière Jacoby Brissett en prévision de la saison 2017. Les deux copains étaient maintenant réunis et tout devenait possible.

 

L’an passé, ils ont vu les Eagles de Philadelphie contrecarrer leurs plans lors du match. Mais comme rien n’est trop beau pour les Patriots, ils ont une chance de se reprendre face aux Rams de Los Angeles.

 

Si White a déjà une bague du Super Bowl à la main – en vertu d’une performance spectaculaire de sa part lors de la remontée historique contre les Falcons d’Atlanta – Dorsett voit son rôle progresser graduellement sous les ordres de Bill Belichick.

 

Pour un choix de première ronde (en 2015), Dorsett n’affiche pas des statistiques mirobolantes. C’est la réalité du régime particulier de Belichick, mais Dorsett ne veut surtout pas se plaindre. À sa quatrième saison, en 2018, on parle de 32 passes captées pour 290 verges. Il a toutefois récompensé de magnifique façon avec un touché de 29 verges lors du duel éliminatoire contre les Chiefs de Kansas City.

 

Il reste maintenant l’ultime étape à concrétiser.

 

« C’est vraiment fabuleux, on a rêvé à un tel scénario et ça finit par se produire. J’ai vu ses progrès depuis l’école secondaire et depuis qu’il est arrivé ici, c’est un grand travaillant. Il ne joue pas le plus souvent, mais il est capable d’être à la hauteur », a décrit White à propos de Dorsett.

 

« C'est une semaine comme une autre »

« Je trouve ça complètement fou, je n’aurais jamais pensé qu’un tel rêve se produirait. Il était un ami proche. On avait toute une équipe, il faisait tellement de choses pour notre équipe. Il était le même genre de joueur, il pouvait tout faire offensivement. Quand j’ai eu la chance de venir ici, j’étais content de le retrouver », a exposé Dorsett, quelques minutes plus tard, au sujet de White.

 

Les Rams ont certainement consacré bien du temps à élaborer des concepts pour éliminer White de l’équation. C’est plus facile à projeter qu’à effectuer. Advenant que le succès soit au rendez-vous, il restera toujours Sony Michel et Rex Burkhead.

 

De son côté, Dorsett ne fera qu’attendre son tour comme lui et Chris Hogan le font si bien. L’élément intrigant demeure que les équipes essaient toujours de surprendre l’adversaire au Super Bowl. Ça se matérialise parfois par des jeux truqués, mais aussi par des cibles inattendues.

 

Van Noy a prouvé sa valeur au fil du temps

S’il y en a un qui comprend bien l’exercice de patience de Dorsett, c’est le secondeur Kyle Van Noy. L’athlète de 27 ans vient de connaître la meilleure saison de sa carrière.

 

Van Noy a entamé son parcours dans la NFL avec les Lions de Detroit, mais il a joué un rôle très limité en 2014 et 2015. Les entraîneurs ont fini par lui accorder de la confiance en 2016, mais c’est à ce moment qu’il a été échangé aux Patriots au milieu de la saison.Kyle Van Noy

 

On ne s’intègre pas dans le système des Pats comme on le veut. L’athlète originaire de Reno, au Nevada, n’a goûté qu’à deux départs en 2016 dans son nouvel uniforme.

 

Finalement, 2017 a représenté le grand tournant de sa carrière et il est devenu un rouage clé du front défensif des Patriots en 2018, son année la plus productive.

 

L’ancien de l’Université Brigham Young (BYU) déteste toutefois parler de lui-même. Quand il songe à la possibilité de savourer une deuxième victoire au Super Bowl, voici ce qui lui traverse l’esprit.

 

« Je serais au sommet du monde. Ce serait tellement merveilleux de gagner une autre fois. Quand tu gagnes, ça change la vie de tant de personnes autour de toi, je parle des gens dans l’ombre, les membres de ta famille qui traversent bien des choses pour le bien de ta carrière. Je serais si heureux pour eux. Ça permettrait de leur donner une grosse dose d’amour », a répondu Van Noy avec une franchise évidente celui qui a évolué à BYU pendant que Ben Cahoon était l’un des entraîneurs de l’équipe.  

 

On regrette quelque peu de ne pas avoir passé plus de temps à interviewer cet étudiant en communication. Il fallait le voir à son podium, jeudi, en train de répliquer gentiment aux journalistes en leur posant des questions, en s’informant de leur pays d’origine, en parlant de cinéma, de NBA et d’une multitude d’autres sujets.

 

Sur le terrain, Van Noy poursuit la lignée des joueurs défensifs très polyvalents qui ont brillé pour les Pats. On peut nommer les Willie McGinest, Tedy Bruschi, Mike Vrabel, Vince Wilfork et Rob Ninkovich.

 

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