La saga d’Antonio Brown a pris une tout autre tournure avec des conséquences bien plus graves.

Le receveur des Patriots de la Nouvelle-Angleterre a été accusé d’avoir violé son ancienne entraîneuse selon une plainte fédérale déposée dans le district sud de la Floride, mardi.

Selon ce qu’a rapporté le New York Times, la plainte concerne trois incidents séparés qui sont survenus en juin 2017 et mai 2018. Brown aurait agressé sexuellement Britney Taylor, une gymnaste qu’il a rencontrée à Central Michigan.

Il a engagé cette dernière à titre d’entraîneur et lors des premières séances, il aurait posé des gestes déplacés. Celle-ci a alors mis un terme à leur association, mais le receveur l’a réengagé quelques mois plus tard, soulignant qu’il cesserait tout avance ou gestes déplacés.

La plainte indique toutefois que le 20 mai 2018, Brown aurait forcé cette dernière à s’étendre dans le lit avant de la violer alors qu’elle cherchait à résister.

« En tant que victime du viol d’Antonio Brown, décider de parler a été une décision très difficile, a souligné Taylor dans un communiqué diffusé par son avocat. J’ai trouvé la force dans ma famille et parmi celles et ceux qui ont survécu à des agressions sexuelles. »

Elle souligne qu’elle est prête à coopérer avec la NFL au cours d’une enquête.

Brown a répondu en indiquant qu’il a bien l’intention de se tourner vers toutes les ressources légales afin de blanchir son nom de toute accusation. Il nie toutes les allégations qui pèsent contre lui.

Il soutient d’ailleurs qu’il a rencontré en plusieurs occasions la plaignante après le soir qui est cité dans la plainte et que les deux ont eu des relations sexuelles consentantes.

Âgé de 31 ans, Brown s’est entendu lundi avec les Patriots de la Nouvelle-Angleterre après avoir été libéré par les Raiders d’Oakland.