Aperçu de la section Sud de la NFC
NFL mardi, 29 août 2017. 07:00 vendredi, 19 avr. 2024. 18:37
Trois vedettes montantes qu'il faudra surveiller en 2017 1:41
D'ici au botté inaugural de la saison 2017 de la NFL, le RDS.ca vous propose un survol de chacune des huit divisions du circuit Goodell.
Aujourd'hui, un aperçu de la division Sud de la NFC.
Fiche en 2016 : 11 victoires, 5 défaites – 1er rang de la division
Ajouts notables : Dontari Poe (plaqueur défensif), Tak McKinley (ailier défensif), Tani Tupou (plaqueur défensif), Jack Crawford (ailier défensif), Andre Roberts (receveur)
Départs notables : Kyle Shanahan (coordonnateur offensif), Dwight Freeney (ailier défensif), Jonathan Babineaux (plaqueur défensif), Paul Worrilow (secondeur), Sean Weatherspoon (secondeur), Dashon Goldson (demi de sûreté), Patrick DiMarco (centre-arrière), Jacob Tamme (ailier rapproché)
Peu d’équipes de la NFL au cours des dernières décennies ont mieux appliqué que l’édition 2016 des Falcons un concept pourtant tout simple : celui de camoufler les failles de sa défense par l’excellence de son attaque. Un apôtre du jeu défensif depuis ses débuts comme entraîneur, Dan Quinn a su reconnaître qu’avec les éléments offensifs en place et l’innovation dont était capable son coordonnateur offensif Kyle Shanahan, son équipe avait la chance de déstabiliser plusieurs adversaires. Il a laissé une chance au talent des Matt Ryan, Julio Jones, Devonta Freeman et Tevin Coleman de s’exprimer, et les résultats parlent d'eux-mêmes.
On a vu notamment les Cowboys de Dallas depuis quelques années se fier sur leur puissante ligne défensive pour dominer la bataille du temps de possession et ainsi éviter que les lacunes de leur tertiaire soient mises à nu. L’attaque des Falcons en 2016, elle, était tellement dynamique et imprévisible qu’elle a provoqué la panique partout où elle est passée. En semant le chaos match après match, les finalistes du dernier Super Bowl ont réussi à marquer 19 points en moyenne en première demie, un résultat inférieur à un seul club dans l’histoire de la NFL. Lequel? L’édition de 2007 des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, invaincue en 16 matchs de saison régulière.
N’eut été de la fulgurante remontée des Pats, on parlerait encore davantage aujourd’hui des Falcons comme l’une des offensives les plus terrorisantes que la ligue ait connu dans les deux dernières décennies. Sauf qu’une saison aussi historique est quasi impossible à répéter, et c’est pourtant ce mandat que les Falcons vont confier au nouveau venu Steve Sarkasian, qui remplacera Shanahan, maintenant entraîneur-chef des 49ers de San Francisco.
Élément d’intrigue pour 2017 : Défensivement, les Falcons espèrent que le retour dans l’alignement du meneur de leur tertiaire, Desmond Trufant, sera suffisant à les ramener au seuil de la respectabilité. L’ancien choix de premier tour a paraphé une prolongation de contrat de cinq ans et 69 M$ durant l’entre-saison. Ils en auront besoin car selon les statistiques avancées, leur calendrier 2017 est le septième plus difficile de la NFL pour la qualité des attaques affrontées. En 2016, c’était le 23e.
Prédiction du RDS.ca : 9 victoires, 7 défaites – 2e rang de la division
Fiche en 2016 : 6 victoires, 10 défaites – 4e rang de la division
Ajouts notables : Christian McCaffrey (demi offensif), Matt Kalil (bloqueur), Julius Peppers (ailier défensif), Mike Adams (demi de sûreté), Captain Munnerlyn (demi de coin), Curtis Samuel (receveur), Charles Johnson (receveur)
Départs notables : Dave Gettleman (directeur général), Ted Ginn (receveur), Corey Brown (receveur), Mike Tolbert (demi offensif), Mike Remmers (bloqueur), Kony Ealy (ailier défensif), Tre Boston (demi de sûreté), Michael Griffin (demi de sûreté), A.J. Klein (secondeur)
Comme les choses peuvent changer drastiquement d’une saison à la suivante. Finalistes au Super Bowl en 2015, les Panthers n’ont jamais trouvé leur rythme l’année dernière et ont terminé au dernier rang de la division qu’ils avaient pourtant dominé de bout en bout la saison précédente. Devant une prestation aussi décevante, la haute direction a choisi de limoger le directeur général Dave Gettleman... huit jours avant le début du camp d’entraînement!
Le retour vers du football plus inspiré devra inévitablement passer par Cam Newton, dont les performances ont été carrément gênantes, un an seulement après qu’on l’ait élu joueur par excellence de la NFL. Le grand et athlétique quart-arrière n’a complété que 53 % de ses passes en 2016 et son ratio de touchés par interception (19 pour 14) a été pitoyable selon ses standards. Cependant, le blâme ne lui revient pas entièrement. Après tout, sa ligne offensive l’a abandonné à plusieurs reprises et le général a encaissé des plaqués percutants, chose qu’il avait pu éviter durant sa saison de rêve de 2015.
En défense, les éléments sont en place pour permettre aux Panthers de redevenir compétitifs dans une division Sud de la NFC composée de quatre clubs disposant d’une réelle chance de terminer au-delà de la barre des ,500. Aux Luke Kuechly, Charles Johnson et Star Lotulelei se greffent les noms des vétérans Mike Adams et Captain Munnerlyn (un retour au bercail pour ce dernier) dans l’espoir de redynamiser une tertiaire qui s’est fait malmener – parlez-en à Julio Jones et à ses 300 verges en un match! – la saison dernière.
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Élément d’intrigue pour 2017 : La solution logique aux maux de Newton? Lui demander de décocher ses passes avec plus de rapidité. Ce n’est pas un hasard, en ce sens, que les Panthers aient fait de Christian McCaffrey (7e au total) et Curtis Samuel (40e) leurs deux premières sélections en avril. Il s’agit de joueurs offensifs rapides comme l’éclair qui pourront amasser des verges après l’attrapé sans mettre leur quart en péril. Il en va non seulement de l’efficacité de l’unité offensive de la Caroline, mais aussi de la longévité de Newton dans le circuit Goodell.
Prédiction du RDS.ca : 10 victoires, 6 défaites – 1er rang de la division
Fiche en 2016 : 7 victoires, 9 défaites – 3e rang de la division
Ajouts notables : Ted Ginn (receveur), Adrian Peterson (demi offensif), Alvin Kamara (demi offensif), Manti Te’o (secondeur), Marshon Lattimore (demi de coin), A.J. Klein (secondeur), Rafael Bush (demi de sûreté), Larry Warford (garde)
Départs notables : Brandin Cooks (receveur), Tim Hightower (demi offensif), Jairus Byrd (demi de sûreté), Travaris Cadet (demi offensif), James Laurinaitis (secondeur), Roman Harper (demi de sûreté), Nick Fairley (plaqueur défensif), Jahri Evans (garde)
Drew Brees est un futur membre du Temple de la renommée du football qui ne sera jamais apprécié à sa juste valeur en raison du manque de succès des Saints en matchs éliminatoires. Pourtant, si la tendance se maintient, celui qui a été repêché au 32e rang en 2001 par les Chargers de San Diego surpassera les marques établies par le vénérable Peyton Manning pour le nombre de verges aériennes et de passes de touché.
Le niveau de jeu de Brees à l’âge de 38 ans demeure exceptionnellement haut, surtout pour un quart-arrière de moins de 6 pieds. Le fait que La Nouvelle-Orléans ait cumulé un dossier identique de 7-9 à ses trois dernières saisons ne devrait pas être attribué le moindrement au jeu du général mais plutôt à une incapacité chronique à ralentir les attaques ennemies. Il s’agit de là du principal obstacle privant Brees de rendez-vous plus fréquents en matchs d’après-saison avec les autres grands joueurs évoluant à sa position.
Grâce à ses habiletés et au génie offensif de Sean Payton, Brees a su faire produire de nombreux receveurs durant la dernière décennie, et ce même s’il n’a jamais eu de cible à la hauteur de son talent à travers les années – à l’exception de Jimmy Graham, diront certains. Cette fois cependant, il aura Michael Thomas à qui lancer. À son année recrue, ce dernier a prouvé qu’il a un potentiel énorme (92 attrapés, 1137 verges, 9 touchés), et c’est sans doute la raison pour laquelle les Saints ont laissé partir le rapide Brandin Cooks vers la Nouvelle-Angleterre sans broncher. En remplacement de Cooks, l’équipe s’est entendue avec Ted Ginn, qui a su relancer sa carrière en Caroline.
Si l’attaque aérienne a connu une légère détérioration, le jeu au sol des Saints risque de causer des dommages. La mise sous contrat très médiatisée d’Adrian Peterson est intrigante, tout comme la sélection en troisième ronde d’Alvin Kamara, qui normalement devrait jouer pour les Saints un rôle similaire à celui qu’occupait jadis Darren Sproles.
Élément d’intrigue en 2017 : L’état de santé de deux membres de la ligne offensive, Max Unger et Terron Armstead, sera à surveiller de près. Lorsqu’il s’est retrouvé sous pression en 2016, Brees a complété seulement 56,9 % de ses passes, comparativement à 73,5 % lorsque la pochette protectrice a tenu bon. Il s’agit de la plus grande différence d'efficacité enregistrée par un quart de la NFL l’an dernier.
Prédiction du RDS.ca : 6 victoires, 10 défaites – 4e rang de la division
Fiche en 2016 : 9 victoires, 7 défaites – 2e rang de la division
Ajouts notables : DeSean Jackson (receveur), O.J. Howard (ailier rapproché), Ryan Fitzpatrick (quart), Robert McClain (demi de coin), J.J. Wilcox (demi de sûreté), Chris Baker (ailier défensif)
Départs notables : Vincent Jackson (receveur), Mike Glennon (quart), Alterraun Verner (demi de coin), Akeem Spence (plaqueur défensif)
Malgré une récolte satisfaisante de neuf victoires pour la deuxième saison de Jameis Winston dans la NFL, les Buccaneers ont tôt fait dans l’entre-saison d’identifier le besoin urgent de mieux entourer le leader de l’attaque. Non seulement le jeune quart avait-il besoin de nouvelles munitions, mais l’attaque se devait d’être moins prévisible, alors que sa cible préférée Mike Evans – en dépit de ses 6 pieds 5 pouces, ses 231 lbs et tout son talent – n’y pouvait rien en 2016 par moments contre les doubles couvertures que lui servaient les défenses adverses.
Qui de mieux pour fournir davantage d’espace de manœuvre à Winston et Evans qu’un des cinq receveurs les plus explosifs de la ligue, l’électrisant DeSean Jackson? Ce dernier, qu’ont choisi de laisser filer les Redskins de Washington, a paraphé en mars une entente de cinq ans et 40 M$, donnant aux Bucs une option des plus redoutables sur les passes dans les zones profondes. La haute direction a également utilisé deux de ses trois premières sélections au repêchage sur de nouvelles cibles potentielles, soit l’ailier rapproché O.J. Howard (19e au total) et le receveur Chris Godwin (84e).
Défensivement, les Bucs se sont montrés avares de verges et de points face aux attaques aériennes ennemies en 2016, et c’est l’une des facettes ayant contribué à ce que l’équipe amasse neuf gains. Ce fut cependant une toute autre histoire contre le jeu au sol, et selon les statistiques avancées, Tampa affrontera en 2017 le troisième calendrier le moins favorable en ce qui a trait à cet aspect du jeu.
Élément d’intrigue pour 2017 : À la fin décembre, le porteur de ballon no 1 de l’équipe Doug Martin touchait le fond du baril, alors que la NFL lui imposait une suspension de trois matchs pour consommation de drogues. Quelques jours plus tard, il se retrouvait en cure de désintoxication. C’est donc à partir des lignes de côté qu’il regardera les matchs des siens au mois de septembre. Souvent questionné à son sujet pendant le camp d’entraînement, pas une seule fois l’instructeur Dirk Koetter s’est-il montré enclin à confirmer que Martin retrouvera son poste de partant une fois prêt à reprendre du service. Heureusement pour le fougueux demi offensif, il en a épaté plusieurs durant le calendrier préparatoire. Pourra-t-il reprendre son dû lors de la 4e semaine?
Prédiction du RDS.ca : 8 victoires, 8 défaites – 3e rang de la division
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5 septembre : section Nord de l'AFC
6 septembre : Section Est de l'AFC
