La signature de Tom Brady avec les Buccaneers de Tampa Bay est sans conteste un grand coup de l’organisation.

Ian O’Connor de ESPN rapporte comment la poursuite de l’un des meilleurs, sinon le meilleur, quart de l’histoire s’est orchestrée.

Une opération d’une telle ampleur doit bien porter un nom et le directeur du personnel des joueurs au sein de l’organisation l’a déniché : « Opération Shoeless Joe Jackson » en l’honneur du film « Field of Dreams ».

Le nom ne pouvait mieux coller pour une organisation qui avait désespérément besoin d’un sauveur. Ce dernier ne provient pas d’un champ de maïs comme le film le laisse entendre, mais plutôt de Foxborough. Comme la citation dans la réalisation cinématographique le laisse entendre « si on le construit, il va venir », Spytek a fait savoir à son directeur général Jason Licht de tout mettre en oeuvre pour parvenir à mettre sous contrat le vainqueur de six Super Bowl.

Licht était aux premières loges lorsque les Patriots ont sélectionné Brady au 199e échelon du repêchage de 2000, alors qu’il était dans le quartier général de la formation de la Nouvelle-Angleterre.

Le DG des Buccs ne cache pas qu’il a longtemps cru que Brady allait s’entendre à nouveau avec l’organisation où il avait passé tout le début de sa carrière.

C’est donc l’entraîneur-chef Bruce Arians qui était le plus optimiste lors de la première rencontre téléphonique avec le quart le 18 mars dernier.

Pourtant, plus la conversation avançait, plus Brady vantait l’organisation des Buccaneers, les receveurs, le groupe d’entraîneur et le talent en défense. Licht ne se souvient pas des mots exacts du quart-arrière, mais il a rapporté au journaliste de ESPN les propos de la sorte. « Je crois que l’on tient quelque chose. Nous avons une chance d’être spéciaux. »

C’est à ce moment que le directeur général a regardé son entraîneur-chef et a levé le pouce sachant qu’à partir de cet instant, les chances étaient plus que réelles que Tom Brady devienne le quart-arrière des Buccaneers.

Il venait d’une certaine façon de laisser entendre qu’il était prêt à rejoindre les rangs de l’équipe avec le plus bas taux de victoires dans les quatre sports majeurs avec ,387.

D’un seul coup, Brady passait d’un entraîneur avec 31 victoires en éliminatoires pour un entraîneur avec un seul gain en pareille circonstance.

Reste maintenant à voir si Brady pourra transformer une équipe avec un dossier de 7-9 à une formation qui aura une chance pour les grands honneurs dès l’an prochain, lui qui est sous contrat pour deux saisons.