Le leadership de Matt Ryan impressionne les Colts

WESTFIELD, Ind. – Matt Ryan a été un rassembleur pendant 13 saisons avec Atlanta. Il se remet à la tâche, cette fois avec Indianapolis.

Il n'a au compteur que deux jours d'entraînement, dans un complexe qui lui est nouveau, mais les Colts sont déjà impressionnés.

« Quand vous abordez un gars avec sa feuille de route, vous pouvez lui dire, 'voici où on veut en venir, mais fais confiance à tes instincts, a dit l'entraîneur Frank Reich. C'est un état d'esprit. »

Reich et le d.g. Chris Ballard s'attendaient à ce genre de confiance tranquille au moment d'acquérir le vétéran de 37 ans en mars, en retour d'un choix de troisième ronde.

Atlanta étant en reconstruction, le joueur le plus utile de la ligue en 2016 devenait soudainement disponible.

Quant aux Colts, ils voulaient de la stabilité et du leadership, après le recours à cinq quarts partants différents en cinq ans, lors du Jour 1 de la saison.

Le club a été écarté des séries au terme de la saison 2021, montrant un dossier de 9-8.

Ryan est en huitième place de l'histoire avec 59 735 verges aériennes, ainsi qu'au neuvième rang avec 367 passes de touchés.

Au-delà des chiffres, les Colts estiment qu'il offre encore du jeu avec assurance, de niveau élite. On croit qu'il peut aider cette jeune équipe.

« Il a un tempo rapide en sortant du caucus, a dit le bloqueur gauche Matt Pryor. C'est ce qu'il faut pour s'imposer en attaque. Ça fait se presser la défense et ça peut la déstabiliser. »

Ryan a vite appris le livre de jeux, dès avril, ce qui a épaté les joueurs et les entraîneurs. Il a tissé des liens avec confiance et humilité.

Au fil de l'été, il s'est entraîné avec des coéquipiers près du complexe des Colts, en banlieue d'Indianapolis.

« Tout le monde lui tend une oreille attentive, a dit le porteur de ballon Jonathan Taylor, meneur de la NFL avec 1811 verges au sol, en 2021.

« Il dégage du leadership. Avoir la chance d'apprendre à ses côtés, ça vous fait porter attention aux détails. »

Ryan compte garder l'attaque alerte, la défense aux aguets et les partisans rivés à l'action, avec un rythme qui plairait bien à un certain Peyton Manning.

« Nous avions autant de jeux que dans le passé, mais nous avons fini l'entraînement 10 minutes plus tôt, a dit Reich. Ç'a été comme ça lors des deux jours. Ça vient du tempo du quart et c"est remarquable. »