Qu’est-ce qui aurait bien pu retenir Tom Brady en Nouvelle-Angleterre? S’adressant aux médias pour la toute première fois depuis qu’il a changé d’allégeance pour les Buccaneers de Tampa Bay la semaine dernière, le quart-arrière étoile a poliment refusé d’élaborer sur le sujet mardi.

« Je ne veux pas parler du passé parce que cela n’a pas d’importance pour mon futur et ce qui m’arrive durant la saison morte. »

Il a de plus refusé de dire qu’il est déçu que les Patriots n’en aient pas fait davantage pour le convaincre de rester.

À répétition, Brady s’est plutôt contenté d’exprimer son amour et sa gratitude envers les Patriots pour les 20 dernières années.

« Il n’y a pas de plus grand fan des Patriots que moi. Je n’ai que du respect et de l’amour. Je suis si reconnaissant envers M. Kraft (le propriétaire), l’organisation et Coach Belichick. »

Brady a par ailleurs décrit sa décision de se joindre aux Buccaneers, avec qui il a signé un contrat de deux ans et 50 millions $, comme l’un des moments les plus excitants de sa vie.

Le joueur de 42 ans dit avoir fait son choix de quitter le 16 mars dernier. Peu de temps après, il a appelé Robert Kraft afin de lui rendre visite et lui annoncer la nouvelle en personne. Ils ont par la suite annoncé ensemble au téléphone la nouvelle à l’entraîneur-chef Bill Belichick et au fils de Kraft, Jonathan, qui est le président des Patriots.

« Ces trois gars ont été impliqués dans de nombreuses décisions importantes dans ma vie, que ce soit en lien avec ma carrière ou ma vie personnelle. »

« Priorité no 1 »

Participant lui aussi à la conférence téléphonique, le directeur général des Buccaneers Jason Licht, un ancien dépisteur chez les Patriots, a indiqué que mettre sous contrat Brady était la « priorité no 1 » de l’équipe dès l’ouverture du marché des joueurs autonomes.

Une réussite dont se réjouit bien évidemment l’entraîneur-chef Bruce Arians.

« Je suis très choyé d’avoir pu côtoyer certains des plus grands [quarts-arrière] et maintenant le plus grand de tous les temps. »

Brady dit quant à lui avoir étudié les attaques déployées par Arians au fil des ans et note au passage que plusieurs quarts-arrière ont connu du succès avec lui aux commandes. Peyton Manning, Ben Roethlisberger, Carson Palmer et Jameis Winston, qui a amassé plus de 5000 verges de gains l’an passé, figurent entre autres parmi ceux qui ont profité de l’expertise d’Arians.