Le Rouge et Or de l'Université Laval entamera le week-end prochain, sa 23e saison au football universitaire québécois.

Fort de neuf titres de la coupe Vanier en 11 présences à la finale canadienne, le Rouge et Or aura sans doute une motivation supplémentaire cette année puisque c'est à Québec que sera présentée la prochaine finale du football universitaire canadien.

Un an après le revers de 39-17 subi en novembre dernier face aux Mustangs de Western, le Rouge et Or ne pouvait souhaiter une meilleure occasion pour faire oublier cet échec encore douloureux.

« C'est une gigantesque motivation, a mentionné le quart-arrière Hugo Richard. On sait que nos partisans sont toujours présents aux matchs, ils sont là en grand nombre. Là le fait d'avoir une Coupe Vanier. On a évidemment un peu de pression, mais on va tout donner pour ça. »

« Quand on a su ça pendant l'hiver, on était vraiment heureux,a ajouté le demi défensif Adam Auclair. C'est un peu un rêve de jeune. Quand j'étais plus jeune, je voyais que la coupe Vanier a été remportée ici à Québec. C'est vraiment un élément supplémentaire de motivation. »

Avec le retour de 21 des 24 joueurs partants de la dernière saison, le Rouge et Or possède une maturité peu commune pour une formation universitaire. Un contexte idéal pour une équipe qui aspire aux grands honneurs.

« Je n’ai pas les statistiques devant moi, mais je ne me souviens pas la dernière fois où on a eu quatre vétérans de cinquième année. C'est vraiment un gros gros luxe pour un coordonnateur offensif, a confié Justin Éthier. Tant au niveau de la qualité de leur jeu, mais aussi au niveau du leadership. »

« Ce sont tous des gars que je connais, a affirmé Richard. Je sais comment ils réagissent à des situations. Amener des recrues là-dedans ça va être facile, l'adaptation est plus rapide. »

L'ailier défensif étoile, Mathieu Betts, entame sa quatrième saison, à l'issue de laquelle il sera admissible au repêchage. Plusieurs croient en ses chances de percer dans la NFL, dont l'entraîneur-invité au camp d'entraînement, Jim Herrmann, un ancien de la NFL et ami de longue date de Glen Constantin.»

« J'aime sa vitesse et ses aptitudes athlétiques. Le mieux, c'est sa combativité, a-t-il observé. C'est ce que ça prend au niveau supérieur. »

« Si j'ai ça en tête? C'est certain que c'est un des hauts niveaux de football. Mais la seule chose qu'on peut faire ici, c'est qu'on veut le mieux performer possible ici au niveau où on est en ce moment », a confié Betts.

À moins d'une surprise, Betts devrait être invité à la prochaine édition du East-West Shrine Game, le 19 janvier en Floride. Mais en attendant, il entend tout donner pour contribuer aux succès de son équipe, et ça commence vendredi soir à Sherbrooke.