SHEBOYGAN, Wis. - Les États-Unis ont conclu la journée de samedi avec une confortable avance de 11-5 à la Coupe Ryder, ce qui constitue sa plus imposante avance après deux jours depuis 1975.

Bryson DeChambeau et Scottie Scheffler ont remporté le dernier match sous la formule de la meilleure balle pour permettre aux Américains de diviser les honneurs des quatre affrontements de l'après-midi.

Les États-Unis sont en très bonne position pour remporter le tournoi, à l'aube des 12 confrontations individuelles qui auront lieu dimanche.

D'ailleurs, ces confrontations sont historiquement une force des Américains, dont l'équipe est formée de 12 joueurs faisant partie du top-25 mondial.

« Je crois qu'il y a plusieurs joueurs dans notre équipe qui détestent perdre. Lors des matchs individuels, je pense que les gars seront survoltés et prêts à jouer, a souligné Scheffler. Espérons que nous puissions conclure le tournoi de la bonne façon. »

La formation américaine devra se rendre à un total de 14 points et demi pour ravir la coupe aux Européens. Dans l'histoire du tournoi, aucune équipe n'a amassé moins de trois points et demi lors des 12 matchs individuels.

Il faut également noter que ce n'est jamais arrivé dans l'histoire de la Coupe Ryder qu'une équipe efface un retard de plus de quatre points pour l'emporter. L'Europe aura donc cette lourde tâche devant elle dimanche, sur le parcours de Whistling Straits.

« Nous ne sommes pas dans une bonne position et ça va prendre un effort monumental des joueurs, a mentionné l'Anglais Ian Poulter. Nous aurons besoin de quelques miracles. »

« Nous sommes ici à nous battre le plus durement possible », a ajouté l'Irlandais Shane Lowry.

L'avance de six points des États-Unis a égalé le record de l'ère moderne de l'Europe, établi en 2004 à Oakland Hills.

DeChambeau et Scheffler ont battu 3-et-1 Tommy Fleetwood et Viktor Hovland. Quelques minutes plus tôt, le duo américain composé de Dustin Johnson et Collin Morikawa a mené la vie dure à Poulter et Rory McIlroy pour triompher 4-et-3.

Johnson a porté à 4-0 sa fiche depuis le début du tournoi. Il est devenu le premier Américain depuis Larry Nelson, en 1979, à être parfait en quatre matchs lors des deux premières journées.

McIlroy présente quant à lui un dossier de 0-3 et l'équipe qu'il formait avec un coéquipier a rarement été dans le coup lors des deux journées d'activités.

L'Europe a obtenu un autre point grâce aux Espagnols Jon Rahm et Sergio Garcia, qui sont invaincus en trois matchs. Rahm et Garcia ont pris la mesure de Brooks Koepka et Jordan Spieth par la marque de 2-1.

Lowry a offert aux Européens leur autre point de la journée lorsqu'il a sauvé une normale au 18e fanion. Lowry et Tyrell Hatton ont vaincu Tony Finau et Harris English par un trou.

Outre Rahm et Garcia, qui ont tenu le fort, les paires européennes ont éprouvé des difficultés en début de journée. Les États-Unis ont récolté trois points pour compléter la troisième séance avec une priorité de 9-3.

Il s'agissait alors du fossé le plus important jamais enregistré après trois programmes depuis que le reste de l'Europe s'est joint à la Grande-Bretagne et à l'Irlande pour la Coupe Ryder, en 1979.

Au passage, il y a tout de même eu une bonne nouvelle pour Garcia, qui a enregistré une 24e victoire à la Coupe Ryder pour devancer Nick Faldo au sommet de l'histoire du tournoi à ce chapitre.

« Ce que nous avons accompli n'est pas suffisant, surtout dans la situation actuelle », a dit Garcia après avoir battu le record de Faldo.

Les Américains tentent de remettre la main sur la coupe après avoir perdu à Paris il y a trois ans. L'Europe a remporté la Coupe Ryder lors de neuf des 12 dernières représentations du tournoi.

 

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