Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Le CH au 32e et dernier rang de la LNH pour les tirs

Publié
Mise à jour

MONTRÉAL – Que 13 petits lancers, le plus bas total en 15 ans. Voilà un autre chantier à travailler pour le Canadien qui occupe le dernier rang de la LNH à ce chapitre.

 

Oui, le club de hockey de l'Utah a bloqué 15 lancers et le Canadien a manqué la cible 18 tirs. Mais ça reste nettement insuffisant comme récolte pour une équipe qui cherche à remonter au classement.

 

« Ce n'est pas assez, c'est sûr. On n'est pas une équipe qui génère un important volume, mais il faut en obtenir plus. C'est certain que ça fait une différence dans une partie quand tu as plus de lancers », a admis Martin St-Louis. 

 

L'entraîneur avait raison, à la suite de ce match, le CH se retrouve avec une moyenne de 23,6 lancers, le pire dossier des 32 équipes.

 

« On y travaille, on a été meilleurs dans les derniers matchs, mais c'était difficile d'envoyer les rondelles au filet cette fois », a répondu Jayden Struble qui a marqué un deuxième but en deux matchs.

 

« On a raté des chances de frapper le filet. Il faut trouver une manière d'envoyer plus de rondelles sur la cible », a convenu David Savard qui a connu une soirée frustrante à l'image de son équipe.

 

Avec le nuage du dernier match qui planait encore dans le Centre Bell, c'était prévisible que le Canadien allait opter pour la prudence contre l'Utah.
 

Cependant, on a parfois senti que cette prudence a plombé les intentions du CH.

 

« Il fallait être patient, on sait qu'on s'est fait mal lors du dernier match et on ne voulait pas revivre ça », a reconnu Savard sans qu'on doive lui tordre un bras pour le dire.

 

« On a probablement été un peu trop conservateurs, il aurait probablement fallu essayer de créer un peu plus. Mais c'était 2-2 et on a pu aller en prolongation donc ce n'était pas un si mauvais scénario », a-t-il enchaîné

 

Samuel Montembeault a été lucide également, il a admis que les punitions et les contrecoups de la défaite contre Vegas ont causé cette approche hésitante.

 

Au-delà du manque de conviction, le véritable problème devient l'exécution. Vous direz que c'est une évidence puisque le Canadien se retrouve creux au classement. Mais St-Louis n'a pas nié que ce facteur revient souvent dans les explications.

 

« C'est là un peu, ouais, a répondu St-Louis. Ça affecte les chances que tu vas avoir, ton rythme et le jeu offensif que tu veux déployer, ça rend le tout plus compliqué. Il faut être plus efficace sur nos touches. Des gars voudraient se reprendre sur certains jeux. »

 

D'ailleurs, St-Louis ne jugeait pas que le résultat s'expliquait par un accent trop accru sur la défense.

 

« Je pense plus qu'on a manqué d'exécution offensivement », a-t-il cerné.

 

Un constat émis par Montembeault quelques minutes avant.

 

« L'effort était là, on a un peu manqué d'exécution et de touche offensive », a déclaré le gardien.

 

Dans une telle soirée, un but en avantage numérique aurait soulagé le groupe. Pourtant, le Canadien n'a pas obtenu un seul tir sur le filet adverse en trois jeux de puissance. 

 

« On va en parler, on aurait pu faire la différence. On va retenir le bon et corriger le moins bon... », n'a pu que conclure Gallagher.