BROSSARD – Paul Byron est un petit vite. C’est vrai sur la patinoire, où sa rapidité lui a permis de connaître deux saisons consécutives d’au moins 20 buts. C’est aussi vrai à l’infirmerie.

Byron faisait face à une période de convalescence de six mois lorsqu’il a été opéré à une épaule en avril dernier. Son retour sur patins n’était pas attendu avant la mi-octobre, une fois la saison régulière amorcée.

Mais l’attaquant de 29 ans a déjoué les pronostics. Vendredi matin, il était sur la glace pour le début du camp d’entraînement du Canadien à Brossard. Pour les premiers exercices de la saison, l’entraîneur Claude Julien l’avait placé aux côtés de Nick Suzuki et Nikita Scherbak.

« Dans ma tête, le plan a toujours été d’être prêt pour le camp d’entraînement, a dit Byron au terme de sa journée de travail. Quand je parlais au médecin, il me disait que c’était probablement cinq ou six mois, mais que tout doit être parfait pour être prêt après cinq mois et qu’il ne voyait pas ça souvent. J’ai été très chanceux. Tout a été parfait. »

« On n’était pas certains pour le camp d’entraînement, mais on avait quand même une idée qu’il avait une chance de revenir pour le calendrier régulier, a commenté Julien. Connaissant Paul, il a travaillé très fort cet été. Je ne sais pas si c’est une surprise, mais on est contents de l’avoir dès le début. Ça va lui donner une meilleure chance de se préparer pour la saison. »

Byron a confié qu’il jouait avec une épaule endolorie depuis deux ans. Il avait envisagé passer sous le bistouri au terme de la saison 2016-2017, mais la modeste percée du Canadien en séries l’avait incité à reporter son plan.

« Ça a été un des points positifs de l’année passée. On a fini tellement tôt qu’on a eu beaucoup de temps pour reposer notre corps. C’était le bon moment pour moi pour faire la chirurgie », estime celui qui a disputé 169 des 170 matchs de son équipe au cours des deux dernières saisons.

Les nouvelles sont un peu moins bonnes dans le cas d’Andrew Shaw. Opéré au genou gauche une semaine après Byron, le numéro 65 a recommencé à patiner en solitaire, mais n’a toujours pas reçu l’aval des médecins pour rejoindre ses coéquipiers.

Au moment d’être opéré au genou, Shaw faisait face à une période de remise en forme d’une durée minimale de six mois.

De plus, Julien a précisé que Shaw n’avait toujours pas reçu le feu vert des spécialistes dans le processus de guérison de la commotion cérébrale qu’il avait subie en fin de saison, et ce même si les symptômes y étant reliés n’étaient plus apparents.