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Jake Evans ne se voyait nulle part ailleurs qu'à Montréal; ses coéquipiers soulagés

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Le vestiaire des Canadiens de Montréal était unanime dans la foulée de l'annonce mardi d'une prolongation de contrat de quatre ans accordée au centre Jake Evans : ça ne peut qu'aider l'équipe à continuer de se motiver avant le dernier droit du calendrier régulier, alors que la course aux séries bat son plein.

Signe que l'apport d'Evans au sein de l'organisation est devenu précieux cette année, plusieurs joueurs de l'équipe se sont réunis pour célébrer la bonne nouvelle autour d'un repas.

« C'était une très bonne nouvelle pour nous. On est tous allés manger ensemble pour célébrer le nouveau contrat de Jake, a raconté le gardien Samuel Montembeault après l'entraînement de mercredi. Il est un morceau important pour nous, avec de grosse minutes d'infériorité numérique. À forces égales aussi, au centre de son trio avec Armia et Heineman. Ils jouent du très bon hockey ensemble, et on est heureux de l'avoir pour encore quatre années. »

Evans a confirmé que sa place prépondérante au sein d'un collectif qu'il apprécie a joué gros dans son choix d'apposer son nom au bas d'une nouvelle entente avec Montréal.

« Je sais quelle est ma place au sein de cette équipe. Je suis respecté par mes coéquipiers et je sens que je peux franchir une autre étape dans mon rôle de leader. Je ne voulais pas mettre ça en péril en allant vers l'inconnu, quand je sais qu'ici, ça fonctionne aussi bien. »

« Je m'y plais à Montréal. Pourquoi risquer de perdre quelque chose qu'on aime? »

L'entraîneur-chef Martin St-Louis s'est réjoui qu'un membre-clé du groupe de meneurs ait fait le choix de rester à long terme.

« C'est gros pour nous. Jake joue un gros rôle, et ce n'est pas toujours facile, tant pour le joueur que pour Kent [Hughes]. Je pense que [notre DG] nous montre qu'on est là, qu'on travaille. C'est un boost pour nous, c'est sûr. (...) Si tu ajoutes ou perds un joueur, il y a un moment d'adaptation. Il peut aussi y avoir un moment émotif, surtout quand tu perds un joueur. Donc, je suis content que ce soit réglé », a convenu le pilote du CH.

« On a bâti une culture, et c'est vraiment bien que les gars veulent en faire partie non seulement dans le présent, mais aussi par rapport à ce qui s'en vient. Ça montre qu'on fait de bonnes choses », a-t-il suggéré par ailleurs.

Le capitaine Nick Suzuki a fait échos aux propos de son entraîneur-chef.

« Très content pour Jake et pour notre groupe en général. Il est un morceau important de notre vestiaire. Ç'aurait été difficile de le voir partir à la date limite des échanges », a reconnu le no 14.

« Ça donne un bon coup au moral de l'équipe. Il y avait beaucoup de questions et peu de réponses jusque-là. Maintenant on sait à quoi s'en tenir, il est avec nous pour quatre années et il l'a mérité avec son excellent jeu cette saison. Jake a rendu la tâche compliquée à Kent et Gorts. Il a été si bon pour nous que ça ne devenait pas facile de le laisser partir. »

Du progrès dans une panoplie d'aspects

St-Louis ne s'est pas gêné pour vanter l'ampleur des progrès réalisés par Evans en trois ans depuis son embauche par le Tricolore. Dans une variété de facettes du jeu, l'Ontarien a graduellement gravi les échelons.

« Le côté défensif et responsable de Jake était bon, mais il l'a amené à un autre niveau. Il est beaucoup plus détaillé. Mais pour être détaillé, il faut que tout le monde sur la même page. Et pour avoir tout le monde sur la même page dans une variété de facettes du jeu, ça prend du temps. Sa game offensive s'est aussi beaucoup améliorée. On joue collectivement, et Jake n'est pas le genre à faire les choses à un contre un. Ça aide le groupe dans les deux sens de la glace. »

Étant donné qu'il a évolué dans les rangs collégiaux américains avec Notre Dame jusqu'à ses 22 ans, St-Louis croit qu'Evans pourrait ne pas avoir encore atteint son plein potentiel.

« Jake a 28 ans, et je crois que c'est possible qu'il entre dans ses meilleures années. Il a commencé tardivement chez les pros. Je crois que son contrat arrive à un très bon moment pour nous, avec son rôle, son style de jeu et le peu de millage qu'il a dans le corps. Il dépense intelligemment son énergie sur la glace. Il fait des choses de façon calculée, avec une bonne anticipation. »

L'instructeur montréalais refuse de tirer des conclusions quant à la stratégie employée par l'état-major, à un peu moins de 48 heures de la date limite des transactions dans la LNH.

« Ça envoie le message qu'on aide le groupe à pousser. Est-ce que ça dit qu'on va être un club acheteur? Je ne sais pas, ce n'est pas de mon ressort. Mais ça indique sans doute qu'on ne sera pas des vendeurs. J'ai une grande confiance en Kent. Je le laisse faire son travail, et je me concentre sur le mien. »