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« Nous pouvons sortir d'ici avec la tête bien haute » - Martin St-Louis

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Martin St-Louis n'allait pas prétendre que sa jeune équipe n'était pas démoralisée d'avoir vu son printemps prendre fin en n'ayant remporté qu'un maigre match.

En fait, l'entraîneur-chef québécois a cherché mercredi soir à normaliser la peine qu'ont vécu les Canadiens de Montréal après leur élimination par les Capitals de Washington.

Toutefois, il n'allait pas s'éloigner trop longtemps de sa nature, et de sa vision des choses sans cesse teintée d'optimisme.

Désormais un habitué des déclarations imagées, St-Louis a bien voulu partager ce qu'il avait dit à ses joueurs une fois revenus au vestiaire après le revers de 4-1 mettant fin à leurs parcours.

« Je leur ai dit que la douleur qu'ils ressentaient présentement est normale, mais que cette émotion n'est même pas proche de la joie que va nous procurer ce qui s'en vient [pour eux] », a-t-il souligné.

Se disant « si fier du groupe », le pilote de 49 ans n'avait aucun regret de la façon dont s'est déroulée la série malgré son dénouement.

« Nous pouvons sortir d'ici en gardant la tête bien haute. Nous avons tout fait en notre possible », a-t-il résumé, faisant référence à la fois au travail de ses joueurs et au groupe d'instructeurs qu'il chapeaute.

« C'est un privilège pour moi de diriger les Canadiens de Montréal », a-t-il rappelé.

Dans un contexte de déception, l'élément de fierté a également été central au discours du capitaine Nick Suzuki.

Rappelons qu'en février dernier, le centre étoile du CH avait plaidé auprès du directeur général Kent Hughes afin qu'aucun changement ne soit pas apporté au groupe, promettant dans la foulée que le rendement collectif allait se traduire par plus de victoires.

Les résultats ont parlé d'eux-mêmes. Suzuki y a été pour quelque chose et bien davantage, avec sa récolte de 37 points en 26 matchs, la sixième plus haute de la LNH, au retour de la pause de la Confrontation des 4 nations.

« Je suis très fier de tout le monde. D'où nous étions en début de saison à où nous sommes présentement, nous avons tellement grandi. Ce n'est pas amusant l'émotion qu'on vit en ce moment, pas du tout, mais je reste fier. Nous aurions pu gagner quelques-uns de ces matchs, nous étions toujours là. »

Arrivé de Nashville dans le cadre d'une transaction à la mi-décembre, Alexandre Carrier s'est imprégné rapidement de la culture du vestiaire montréalais.

« On voulait travailler jusqu'à la fin. Ç'a été une année de hauts et de bas avec plusieurs défis, mais chaque fois qu'on en avait un, on s'est relevés. Je pense qu'on peut être fiers de cette année-là. Ç'a été beaucoup d'expérience pour plusieurs gars dans la chambre, même si ce n'est pas le résultat qu'on voulait. »

Comme plusieurs joueurs du CH, Carrier, qui a été aperçu avec un bandage à la cheville gauche, a participé au match en dépit d'ennuis physiques qui ont réduit son efficacité.

Brendan Gallagher, qui jouait en dépit d'une côte fracturée, et Josh Anderson, qui traînait de multiples blessures depuis le mois décembre, sont parmi les vétérans du Tricolore qui passeront les prochaines semaines à se soigner.

« Je ne jouais pas à 100 %, c'est certain, mais je ne suis pas le seul à ce moment-ci de l'année. Je pense qu'il n'y a personne dans cette chambre qui l'est », a confié Carrier.