L'un des beaux espoirs des Canadiens de Montréal œuvrant présentement à l'extérieur de la LNH, l'ailier gauche Sean Farrell ne passe pas inaperçu alors qu'il s'approche de la quinzaine de matchs disputé avec le Crimson de Harvard, dans la NCAA.

Farrell se dit heureux de l’excellente production de 19 points (8 buts, 11 mentions d'aide) en 14 rencontres qu’il affiche jusqu’ici à ses débuts dans les rangs collégiaux, au sein de la conférence ECAC.

« Les choses se passent bien. On vient d’avoir deux semaines sans cours durant lesquelles on a pu se concentrer sur le hockey; être à l’entraînement et bien préparer nos matchs », a-t-il raconté lundi, lors d'un entretien accordé à Stéphane Leroux au balado Sur la glace.

Ce départ fort remarqué survient après qu'il ait dominé l'USHL à sa dernière saison avec le Steel de Chicago, année durant laquelle il a affiché une récolte ahurissante de 101 points en 53 parties.

« Autant individuellement que collectivement, je suis content d’où nous en sommes, a-t-il évalué. Nous avons une équipe jeune, c’est important de se pousser chacun à progresser. Personnellement, je mets des efforts à m’améliorer au fur et à mesure que la saison avance. »

Le rêve olympique : il a dû se pincer

Il y a un mois à peine, Farrell aurait juré qu’on lui faisait une blague si on lui annonçait que l’équipe olympique américaine le recrutait en vue d’une participation Jeux de Pékin, le mois prochain.

C’est pourtant ce qui s’est produit dans la foulée du récent retrait des joueurs de la LNH de l’aventure olympique, en lien avec les complications possibles liées à la COVID-19.

« C’est un honneur incroyable que d’avoir été sélectionné. J’ai encore peine à y croire. C’est un rêve pour tout jeune hockeyeur de jouer avec Team USA aux Olympiques. C’est surréaliste que ça se produise, et ma famille et moi, on réalise la chance que cela représente. »

Farrell a expliqué qu’environ une semaine avant l’annonce faite par les hauts dirigeants de l’équipe américaine, son entraîneur-chef à Harvard Ted Donato lui a fait part de ses chances d’être l’un des 15 attaquants sélectionnés pour aller en Chine.

« Il m’a dit que ce serait une possibilité, qu’ils allaient se tourner vers des joueurs des rangs collégiaux. Une semaine à dix jours plus tard, j’ai appris que j’étais un de ceux-là. Il y a eu un peu de suspense, c’est certain. (…) Coach Donato m’a laissé savoir, puis j’ai discuté avec (le DG de l’équipe américaine) John Vanbiesbrouck et (l’instructeur) David Quinn. »

Il ignore pour l’instant la façon dont Quinn compte l'utiliser étant donné le surplus de patineurs, mais pour l’instant, le joueur d’avant âgé de 20 ans assure qu’il aimerait gagner la confiance des entraîneurs.

« Je suis prêt à faire ce qu’il faut pour jouer un rôle avec le club. Je crois que je peux aider avec ma rapidité tout en contribuant à l’attaque. Je souhaite aussi être un attaquant sur qui les entraîneurs pourront se fier », a conclu Farrell.