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Logan Cooley se reconnaît dans les propos de Kent Hughes

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MONTRÉAL – Logan Cooley ne peut guère s'empêcher de trouver que ça lui correspond à merveille lorsque Kent Hughes mentionne que les Canadiens repêcheront le joueur qui, selon les dirigeants, sera le meilleur dans quatre ou cinq ans.

« Bien sûr. Je suis un jeune qui devient plus fort et plus costaud. Je considère que mon potentiel est élevé et, de la façon dont j'ai progressé dans la dernière année, je trouve que ça cadre avec moi », a réagi Cooley qui était l'un des meilleurs espoirs du repêchage à rencontrer les médias, mercredi, au Centre des sciences de Montréal. 

« Mais le directeur général du Canadien déterminera le joueur qu'il veut le plus pour son équipe et ce sera celui qui convient le mieux à son organisation », a-t-il ajouté. 

Lundi, Hughes a réitéré que la décision finale n'avait pas été prise pour le premier choix. Il a toutefois avoué qu'il avait une certaine préférence, sauf qu'il tenait à écouter l'opinion de tous ses recruteurs. 

En attendant l'annonce qui fera vibrer le Centre Bell et qui animera les discussions des partisans pendant des semaines – voire davantage – Cooley essaie de retenir le positif de cette expérience.

« Évidemment, c'est pas mal stressant de ne pas savoir où on va aboutir, mais c'est amusant en même temps comme étape et il faut savourer le tout. Je suis ici avec ma famille donc c'est plaisant », a indiqué le talentueux centre du programme de développement américain.

L'Américain deviendra le joueur originaire de Pittsburgh à être repêché le plus haut dans la LNH. Il serait un ambassadeur fort intéressant pour des clubs comme les Devils ou les Coyotes, mais il assure ne pas souhaiter demeurer en sol américain. 

« Non, pas du tout. Je suis content du résultat de la loterie. Montréal est en bonne posture avec la relève et ses partisans passionnés. J'aimerais évoluer dans cette organisation », a-t-il commenté. 

Cooley sonne attiré par la perspective d'y rejoindre son compatriote Cole Caufield même s'il sait très bien que celui-ci a développé une chimie prometteuse avec Nick Suzuki. 

« Caufield est un autre ancien du programme américain, c'est évident que je m'imaginerais jouer à ses côtés, je pourrais le repérer avec ses talents de marqueur », a admis le gaucher de 18 ans. 

À travers la frénésie des entrevues avec les équipes de la LNH dans le dernier mois, Cooley a retenu des signes encourageants émanant du Tricolore. 

« Quand je suis allé souper avec eux au Combine, tout était positif et j'ai senti une connexion avec les dirigeants. Mais je sais que tout peut arriver au repêchage », a indiqué Cooley qui n'a pas eu d'entretien avec Vincent Lecavalier. 

Jusqu'à présent, le Canadien a été plus discret à propos de Cooley et les dirigeants ont également été moins questionnés à son sujet. Peut-être que ce contexte convient parfaitement à Hughes, Jeff Gorton et l'état-major du département hockey. Au final, Cooley croit en ses chances avec le Canadien et il reconnaît que le titre de numéro un est important à ses yeux. 

« Bien sûr, mais je veux surtout une équipe qui me désire grandement. Personne ne rêve d'être le deuxième choix », a répondu le jeune homme lors d'une mêlée de presse avec le fleuve St-Laurent en arrière-plan. 

Réaliste, Cooley comprend que ses probabilités d'aboutir avec les Devils, qui détiennent le deuxième droit de parole pour l'instant, sont moins élevées en raison de la profondeur que cette équipe possède au centre avec Jack Hughes (pas le fils de Kent) et Nico Hischier. 

Une évolution dans son jeu défensif 

Considéré comme le joueur le plus électrisant de la cuvée, Cooley expose aussi son caractère sur la patinoire afin de compenser pour son physique (cinq pieds dix pouces et 180 livres) peu imposant. 

Son arsenal lui a permis de se hisser au premier rang de la liste de certains recruteurs de la LNH. À son avis, il a notamment gagné des points en démontrant une évolution dans son jeu. 

« Je me débrouille mieux dans les deux sens de la patinoire, je me suis beaucoup attardé à cet aspect. C'est si important dans la LNH », a ciblé Cooley qui est fier de cette progression. 

D'ailleurs, Cooley a parfois fait peur à quelques recruteurs qui ont perçu un manque de structure et d'efficacité défensive. Mais il sonne comme un grand passionné du hockey qui aime décortiquer le jeu de certains athlètes de la LNH comme Clayton Keller. 

« J'aime l'observer, tout comme certains autres attaquants moins imposants, pour voir comment ils composent sur la glace face aux adversaires plus costauds », a mentionné Cooley qui devrait aussi pouvoir intégrer d'autres détails défensifs à son répertoire.