Fidèle à son habitude, l’ancienne vedette du Canadien, Guy Lafleur s’est prononcé sur quelques sujets concernant le Tricolore. Ce dernier est d’avis que les récents changements apportés par l’organisation sont de bon augure en vue de la prochaine saison.

Même s’il est conscient qu’aucune réelle modification n’a encore été portée à la formation dans le vestiaire, Lafleur avance que les nominations de Joël Bouchard et Dominique Ducharme aideront l’équipe dans un avenir rapproché.

« Je pense que tout le monde sait que le Canadien avait besoin de changements après la dernière saison. Jusqu’à maintenant ils ont signé quelques joueurs et ont ajouté des entraîneurs. Je vois ça d’un œil positif. »

 «Je ne connais pas personnellement Joël, mais j’ai eu la chance de discuter avec lui et on voit qu’il est très dynamique et qu’il est prêt de ses joueurs. Il a fait ses preuves », a-t-il mentionné à propos du nouvel entraîneur-chef du Rocket de Laval.

« Je ne connais pas beaucoup Ducharme non plus, mais j’ai entendu parler combien il était bon comme entraîneur. Il a aussi dirigé Drouin, donc ça devrait l’aider, pourvu qu’on lui trouve un joueur de centre », a-t-il laissé échapper en riant lorsque questionné sur le nouvel entraîneur adjoint du Canadien.

Le Tricolore a conclu la dernière campagne au 14e échelon dans l’Est en vertu d’un dossier de 29-40-13. L’organisation a joué de chance durant la loterie, alors qu’elle a grimpé d’un rang pour se retrouver avec le troisième choix du prochain repêchage. Cette journée sera déterminante selon Lafleur, car le Canadien pourra sélectionner un joueur qui aura un impact rapidement, espère-t-il, avec l’équipe.

« Avec les choix au repêchage, ils sont très bien placés en vue de l’encan en juin prochain. J’espère que des joueurs vont faire le saut dès la saison prochaine », mentionne-t-il.

L’ancien no 10 du Canadien souhaite que les propos tenus par Geoff Molson et Marc Bergevin lors du bilan de fin de saison se concrétisent. Il croit effectivement que les partisans ont le droit à plus de transparence de la part de l’équipe, surtout en ce qui concerne les blessures aux joueurs.

 « Je vois ça d’un bon œil et surtout pour les partisans. Moi les blessures au bas et au haut du corps... à un moment c’est assez. On veut avoir l’heure juste », a-t-il lancé.

Appelé à commenter le dossier de Québec, l’homme de 66 ans ne partage pas les propos du propriétaire des Bruins de Boston, Jeremy Jacobs. Ce dernier avait émis des doutes quant à la viabilité d’une équipe à Québec en raison de la taille marché. Lafleur croit pour sa part que si la LNH a connu du succès à Winnipeg, elle pourrait très bien en connaître dans la capitale provinciale.

« Je ne suis pas d’accord avec ses propos (Jeremy Jacobs). Je crois encore à Québec et j’espère qu’ils auront une équipe dans un avenir rapproché. Ils ont le marché pour y arriver », soutient-il.

Alors que le Canadien a soulevé la Coupe pour la dernière fois il y a 25 ans, en 1993, cette disette marque également la période au cours de laquelle Guy Lafleur n’a pas regardé une finale de la Coupe Stanley. Il admet cependant que la donne a changé cette année avec l’arrivée des Golden Knights de Vegas.

 « Ça fait 25 ans que je ne regardais pas la finale, mais cette année, je la regarde. »

« L’éthique de travail et ce que Gerard Gallant a accompli avec Vegas, on voit que les joueurs sont prêts à payer le prix pour gagner. C’est comme ça que tu gagnes des coupes Stanley. »

« On voit que les gars à Vegas sont heureux. Ils veulent sans doute montrer aussi aux équipes qui les ont laissé filer qu’ils ont commis une erreur », a avancé Lafleur.

« On devrait donner l'heure juste »
« Tu vois que les gars sont heureux à Vegas »
« Québec, j'y crois encore »
« Ça ne peut pas être pire que l'an passé »