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RÉSULTATS

« Il a été une bête ce soir » - Jake Allen, au sujet du match de Slafkovsky contre les Flames

Juraj Slafkovsky - Getty
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Mise à jour

MONTRÉAL – Les progrès de Juraj Slafkovsky se confirment désormais de match en match, et le duel contre les Flames de Calgary en a été une autre preuve.

 

Le Slovaque joue notamment mieux... parce qu'il a écouté sa mère.

 

« Même ma mère m'a texté de lancer plus souvent donc je dois vraiment décocher plus de tirs », a-t-il lancé avec sa bonhomie habituelle.

 

C'est loin d'être la seule raison expliquant son excellente prestation contre les Flames, mais ça aide son rendement et lui permet de mieux se sentir dans les rencontres.

 

L'autre dimension qui provoque cet effet, c'est son jeu physique. Il s'est très bien débrouillé contre une équipe robuste comme les Flames.

 

« Il a été très bon, une bête dans ce match. Il s'est frotté à leurs gros défenseurs sans reculer. Ce fut l'un de ses meilleurs matchs », a évalué le gardien Jake Allen.

 

« Quand il est physique, il est à son meilleur. Il travaillait fort en échec-avant et il a réussi une superbe passe vers (Josh) Anderson. Il joue très bien dernièrement et on voit sa progression », a renchéri Nick Suzuki.

 

Le capitaine pouvait d'ailleurs comprendre ce que Slafkovsky voulait dire en précisant que le jeu commence à ralentir à ses yeux.

 

« Ça devient plus facile et plus naturel au fil du temps. Il gère bien le tout et il a des attributs physiques spéciaux, il n'a pas à s'inquiéter à ce sujet », a noté le numéro 14 qui a assimilé la LNH à merveille.

 

Allen et Suzuki ont du Marc Denis et du Pierre Vercheval dans le nez tellement ils excellent pour analyser le jeu. Mais l'entraîneur Martin St-Louis a ajouté une observation plus que pertinente.

 

« C'est difficile de demander à un jeune de 18 ans de bien exécuter les détails parce que tu les apprends beaucoup quand tu arrives dans la LNH. Mais c'est un kid auquel c'est très plaisant d'enseigner. Il ne pense pas tout connaître et il essaie d'exécuter ce qu'on lui partage. Juste pour cette raison, je sais qu'il va toujours grandir comme joueur », a prononcé St-Louis.  

 

« Ses touches sur le jeu de puissance l'aident beaucoup à cinq contre cinq. Ça lui donne confiance dans un match. Je suis content de son évolution depuis le début de l'année. Il a plus un impact constamment, ce n'est plus un flash ici et là », a-t-il poursuivi.

 

Le sympathique Slovaque apprend également en observant de près Anderson et une association intrigante se dessine entre eux. Leur trio, complété par Jake Evans, a effectué du solide boulot face aux Flames.

 

« Je ne sais pas si j'appellerais ça une chimie, je trouve qu'ils jouent bien ensemble. Les deux possèdent de la rapidité et de la pesanteur, ils peuvent se suivre sur la glace. Pour Slaf, de voir Andy qui utilise sa vitesse et sa grosseur, ça l'aide à faire la même chose. Je suis bien content de ce que je vois des deux », a répondu l'entraîneur.  

 

« Ce n'est pas parfait, mais ça progresse et j'adore jouer avec lui. Comme il dit, on a un gabarit très semblable et on joue un style similaire », a réagi Slafkovsky.

 

St-Louis parlait de détails dans le jeu et on avait raté une contribution importante de Slafkovsky sur le superbe repli effectué par Johnathan Kovacevic pour contrer une montée à deux contre zéro des Flames.

 

« Évidemment, dès que j'ai vu ce qui arrivait, j'ai patiné de toutes mes forces et Slaf m'a poussé au moment parfait pour me permettre d'arriver à temps. J'ai pu toucher la rondelle avec mon bâton », a précisé Kovacevic.

 

Ce qu'ils ont dit

 

« On savait que c'était leur style, on a eu à s'ajuster, c'était du hockey pour les hommes », a reconnu Jake Allen.

 

« Bien sûr, je me sentais très mal, j'avais raté mon lancer, je ne visais pas cette hauteur », a confié Suzuki à propos de son tir qui a heurté Chris Tanev.

 

« J'ai été un peu chanceux cette fois, je suis content d'avoir pu marquer », a aussi noté Suzuki sur son but en tirs de barrage.