Jonathan Drouin n’a pas l’intention d’être plongé dans le même débat qui a marqué le passage d’Alex Galchenyuk avec le Canadien de Montréal. Le principal intéressé a préféré prendre le taureau par les cornes et de répondre à la sempiternelle question : au centre ou à l’aile?

« On va l'arrêter là. Je vais jouer au centre. Si je joue au centre, c'est au centre, si c'est à l'aile, c'est à l'aile. Je ne laisserai pas ça aller comme Galchenyuk l'a fait. Je suis au centre, je l'ai dit plusieurs fois », a-t-il maintenu au micro de RDS au tournoi bénéfice organisé par Kristopher Letang.

Limité à 46 points l'an dernier, le Québécois a passé à travers une période d'adaptation, mais cette fois, Drouin est bien conscient du défi qui l'attend.

« Je me sens 100 fois plus confortable et j'ai bien aimé comment j'ai terminé la saison avec mon trio. J'ai aimé mon travail sur les mises au jeu. Les derniers matchs, je me sentais beaucoup plus confortable à la position. Je vais être beaucoup plus à l'aise à mon arrivée au camp », a indiqué celui qui a conclu la saison avec 13 buts.

Drouin a perdu un complice en Alex Galchenyuk, mais il se réjouit de la venue de Max Domi dans la Métropole.

« Ça se ressemble un peu des deux côtés, alors que les deux joueurs ont du talent. Ce n’est peut-être pas le même style de joueur. On est content avec celui qu’on est allé chercher. C'est un joueur qui travaille fort, a une belle vision et il patine très bien. Il est acharné dans sa façon de jouer au hockey. »

Partenaire d'entraînement estival avec Max Pacioretty, Drouin tente de ne pas trop évoquer les rumeurs entourant son capitaine quand les deux hommes partagent la glace.

« J'aimerais répondre, mais Max est dans ses choses. Ces affaires d'échange, il gère ça avec son agent. Je le laisse aller. J'ai vécu quelque chose de similaire. Tu ne veux pas te faire déranger avec ce qui se passe », a rapporté l’attaquant de 23 ans.

Après une année d'apprentissage et d'adaptation à Montréal, Jonathan Drouin se dit prêt à endosser le rôle de centre numéro un et toute la pression qui s'y rattache à quelques semaines du camp d’entraînement.