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MONTRÉAL – Marc Bergevin désirait tout sauf lancer une malédiction à son équipe, mais son son capitaine et défenseur numéro un, Shea Weber, s’est blessé quelques minutes après avoir admis qu’il redoutait une chose : les blessures. Ah oui, le Wild du Minnesota en a profité pour remporter un neuvième match d’affilée, au compte de 1-0, face au Canadien.

 

Voici cinq observations tirées de cette rencontre durant laquelle rien ne s’est concrétisé offensivement pour le Canadien.

 

Weber se blesse tout juste après

 

Avant la partie, Bergevin a fait le point en ce début d’année et il était prudent dans ses réjouissances en admettant que les blessures pouvaient contrecarrer les efforts de n’importe quelle équipe.

 

Le match contre le Wild n’était pas encore vieux de six minutes lorsque sa crainte s’est matérialisée. Weber a été atteint à la joue gauche par un lancer de Mikael Granlund. Visiblement souffrant pendant quelques minutes, le capitaine a trouvé le moyen de compléter la période initiale, mais il n’est pas revenu à l’action après l’entracte.

 

Heureusement pour le clan montréalais, les nouvelles sont positives alors que Weber n’a pas subi de fracture selon les examens subis à l’hôpital durant la partie. Dans la catégorie du pire scénario, il y aurait eu une fracture à la joue provoquant une absence de plus d’un mois ou bien une commotion cérébrale qui s’éternise.

 

« Les résultats sont bons, il est capable de faire le voyage », a précisé Claude Julien qui croit que Weber pourra être en uniforme dès mardi soir à Detroit.

 

« Je ne peux pas vous le dire pour le moment. J’assume que ce sera le cas, mais je ne peux pas le garantir. »

 

« On devait jouer avec une ressource de moins en attaque et en défense. Inévitablement, ça place des joueurs dans des rôles moins habituels. On sait que c’est un grand compétiteur. Il ne veut jamais quitter une rencontre, mais c’était par précaution », a commenté Jeff Petry qui a joué plus de 27 minutes.

 

« C’est poche de le perdre, il est une partie importante de notre équipe. On souhaite qu’il s’en tire bien », a réagi Carey Price. 

 

Une gaffe de trop à 5 défenseurs et 11 attaquants

 

C’est plutôt inhabituel comme contexte, mais en plus de la perte de Weber, Julien a dû composer avec l’expulsion de Kenny Agostino. L’attaquant a été chassé de la rencontre, en première période, pour une mise en échec par derrière, et tardive, à l’endroit d’Eric Fehr.

 

Cette réalité n’était sans doute pas étrangère au fait que le Canadien a connu plus de bas que de hauts dans son territoire à partir de la deuxième période. Les spectateurs ont assisté à une cohésion déficiente et une accumulation de revirements. Ce fut particulièrement difficile pour la brigade défensive. Brett Kulak, Mike Reilly ont gaffé chacun leur tour, mais l’erreur fatale est venue de Jeff Petry. Mikael Granlund n’en demandait pas tant pour toucher la cible.

 

Price a réparé les pots cassés avant celle-ci, mais il n’y pouvait rien contre ce cadeau. On aurait voulu accorder un répit à Petry puisque son utilisation a gonflé à vue d’œil à la suite de la sortie de Weber, sauf que cette bourde était trop manifeste.

 

« J’aurais sans doute dû éviter de choisir cette option », a reconnu Petry qui ne s’est pas défilé après le revers.

 

« C’était un match assez égal, je pense qu’on a même eu plus de chances de marquer. Par contre, on commet le genre d’erreurs qui deviennent très coûteuses comme on a pu le voir. On doit vraiment s’améliorer sur ces erreurs ‘non forcées’ », a mentionné Julien. 

 

« Il a été si bon pour nous, mais il est exigeant envers lui-même. Cette défaite ne repose pas sur ses épaules, c’est un résultat collectif », a assuré Reilly.  

 

Bergevin peut bien vouloir reposer Price

 

Parlant de Price et de Bergevin, on comprenait déjà le refus du Canadien d’accorder le privilège à son gardien de se rendre au Match des étoiles. Sa réticence a obtenu des arguments supplémentaires face au Wild. Sans la présence de Price, le Canadien ne ferait pas long feu dans la lutte féroce pour accéder aux séries éliminatoires.

 

Une longue, longue disette contre le Wild

 

À première vue, le Wild ne représente pas l’adversaire le plus intimidant. Cela dit, il faut savoir que le Canadien n’a pas vaincu cet opposant depuis le 8 novembre 2014. Le Tricolore a perdu un neuvième match consécutif contre cette organisation. C'était assurément bien moins gênant que la défaite de 7-1 encaissée au Minnesota le 11 décembre, mais ça demeure un résultat négatif. 

 

De plus, le gardien Devan Dubnyk a accompli un deuxième blanchissage de suite à Montréal et il n’a pas cédé un but au Canadien au Centre Bell en plus de 167 minutes d’action !

 

Kotkaniemi signifie : des yeux tout le tour de la tête

 

On commence à soupçonner que la signification de Kotkaniemi dans la langue finnoise est : des yeux tout le tour de la tête. Sérieusement, la vision du jeu du jeune centre est absolument sensationnelle. Dans une rencontre peu spectaculaire, on a pu recenser un échantillon fort divertissant de son arsenal.

 

Ça relève du génie qu’il puisse effectuer, à 18 ans, de telles passes savantes après une moitié de saison dans la LNH.

 

Le Canadien tentera de se reprendre en visitant les Red Wings (mardi) et les Blues (jeudi) pour ensuite terminer la semaine, samedi, en recevant l’Avalanche.

 

 

ContentId(3.1304076):Canadiens : Kenny Agostino assomme Eric Fehr contre la rampe (LNH)
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ContentId(3.1304078):Canadiens : Shea Weber reçoit une rondelle en plein visage (LNH)
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ContentId(3.1304079):Canadiens : Carey Price vole un but au Wild (hockey)
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ContentId(3.1304102):LNH : Jeff Petry à « Laveuglette » à Mikael Granlund... et le but(hockey)
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