La fièvre des séries est presque à son comble à Montréal et on se prépare pour une grande fête au Centre Bell jeudi, mais dans le camp du Canadien, c'est toujours le calme plat.

Le Tricolore se retrouve à une victoire d'une première participation à la série finale de la coupe Stanley depuis son 24e triomphe, en 1993. Une génération de Québécois n'a jamais vu ses favoris se rendre aussi près de l'objectif.

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Pour les principaux intéressés, on continue de vivre dans le présent.

« Il faut rester calme et approcher chaque rencontre comme si c'était la première de la série », a insisté l'attaquant Joel Armia mercredi, avant le départ du Canadien vers Montréal.

« Nous nous concentrons sur le besoin de gagner le prochain match. Nous devons rester calmes sur la glace. C'est tout », a-t-il ajouté.

L'entraîneur adjoint Luke Richardson a néanmoins reconnu que le Canadien connaissait des moments spéciaux, alors qu'il aura l'occasion d'achever les Golden Knights de Vegas jeudi soir au Centre Bell.

« Il faut remonter au camp, quand (Marc) Bergevin a dit que nous étions bâtis pour les séries. Il y a eu des hauts et des bas en cours de route, surtout à l'approche des séries, mais nous avons eu des renforts avec le retour de blessés, a mentionné Richardson. Les choses ont cliqué à mi-chemin dans la série contre Toronto. Les gars jouent les uns pour les autres. »

Le Canadien a publié plus tôt cette semaine une partie du discours de Bergevin avant la troisième rencontre de la série contre les Golden Knights. Bergevin avait alors pris la parole quelques heures après que l'équipe eut reçu la confirmation que l'entraîneur-chef par intérim Dominique Ducharme allait devoir se retrouver en isolement en raison d'un contrôle positif à la COVID-19.

« Il est un membre important de cette équipe, a dit le défenseur Erik Gustafsson au sujet du directeur général du Tricolore. Il est passionné et c'est toujours un plaisir quand il vient dans le vestiaire pour nous parler. Ça nous a donné de l'énergie. »

Le message de Bergevin faisait écho à ce que Richardson a mentionné mercredi, et ce que les joueurs ont répété pendant la saison: « vous allez jouer pour le gars à côté de vous », avait-il martelé.

« Il y a beaucoup de confiance dans le vestiaire, a reconnu Armia. Tout le monde sur le banc a la confiance que les cinq patineurs sur la glace vont faire leur travail. Un élément important de notre succès est que nous pouvons utiliser nos quatre trios et avoir la confiance que les joueurs sur la patinoire vont faire leur travail. »

Richardson ne prévoit pas y aller d'un grand discours avant la rencontre de jeudi. Ducharme avait également noté plus tôt ce printemps que ce n'était pas toujours pertinent de se prendre pour Al Pacino dans Any Given Sunday ou Kurt Russell dans le rôle de Herb Brooks dans le film Miracle, alors qu'il est préférable de s'assurer que les émotions sont sous contrôle avant un match important.

« Nous avons un bon plan de match. Les gars jouent bien quand ils sont actifs et qu'ils respectent le système à la lettre défensivement, a affirmé Richardson. Il y a quelques éléments clés que nous répétons, sur lesquels nous mettons l'accent. Nous effectuerons peut-être aussi quelques ajustements mineurs. Et nous comptons sur de bons meneurs. »

Grâce à sa victoire de 4-1 à Las Vegas, mardi, le Tricolore aura l'occasion d'obtenir son billet pour la grande finale un 24 juin. Il jouera alors pour la première fois dans son histoire un match lors du jour de la Fête nationale du Québec.

« Avec les partisans de retour au Centre Bell, nous profiterons de leur énergie. Puisque ce sera la Saint-Jean-Baptiste, quelle belle fête ce serait! Ce serait une grande célébration », a reconnu Richardson.

« Mais nous ne sommes pas encore rassasiés. Nous avons eu du plaisir jusqu'ici, et les joueurs le méritent », a-t-il conclu.

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