BROSSARD, Qc - Après 24 matchs à domicile cette saison, le Canadien n'a amassé que 22 points (9-11-4) et la formation montréalaise devra faire du Centre Bell sa forteresse si elle souhaite avoir la moindre chance de revenir dans la course aux séries.

Le Tricolore se dirige vers sa pire campagne à domicile depuis la saison 2011-12, quand il avait terminé au 27e rang de la LNH avec une récolte de seulement 42 points en 41 sorties devant ses partisans. Lundi, il a mis fin à sa deuxième séquence d'au moins cinq revers à domicile de la campagne en battant les Flames de Calgary 2-0.

« Il y a différentes raisons pour expliquer ça, mais il ne faut pas oublier qu'il y a des matchs où nous avons assez bien joué pour gagner, sans y arriver », a insisté l'entraîneur-chef Claude Julien, mardi.

« Nous nous fions à nos partisans pour nous donner un avantage avec leur énergie. Mais il faut aussi travailler pour gagner cette énergie des partisans en faisant quelque chose qui va les faire embarquer dans le matchs », a-t-il ajouté.

Le vétéran Nate Thompson a aussi noté le besoin pour les joueurs de provoquer une étincelle dans la foule, comme ce fut le cas à quelques reprises face aux Flames. Il a également rappelé qu'il était motivant pour l'adversaire de jouer à Montréal.

« Quand vous jouez dans un des six marchés originaux comme à Montréal, là où les gens sont des passionnés de hockey, il y a une ambiance différente dans l'aréna, a mentionné Thompson. Vous le sentez quand vous jouez ici comme équipe visiteuse. »

« Ici, un tir bloqué ou un bon jeu en désavantage numérique va provoquer une réaction dans la foule. Les connaissances des partisans sont différentes."

Au cours de sa carrière, Thompson a joué dans différents types de marché, lui qui a aussi porté les couleurs de Bruins de Boston, des Islanders de New York, du Lightning de Tampa Bay, des Ducks d'Anaheim, des Sénateurs d'Ottawa et des Kings de Los Angeles. Si les arénas d'aujourd'hui ont moins de cachet que ceux d'antan, Thompson croit néanmoins qu'il reste quelques amphithéâtres plus intimidants pour l'adversaire. »

« À Nashville, par exemple, la foule est tellement bruyante que ça vous donne l'impression qu'il y a 20 joueurs contre vous sur la glace, a-t-il noté. Mais c'est bien. C'est dans ce genre d'environnement que vous voulez jouer. »

Le Canadien disputera huit de ses 11 prochains matchs devant ses partisans. L'arrivée d'Ilya Kovalchuk a aussi provoqué un regain d'enthousiasme chez les spectateurs du Centre Bell. Chacun de ses gestes sont épiés de près et des jeux simples de sa part provoquent des réactions de la foule, comme c'était le cas dans les dernières années avec P.K. Subban ou Alex Kovalev.

« Avec la carrière qu'il a connue, je crois que c'est naturel d'apprécier chacun de ses gestes, a dit Thompson au sujet de Kovalchuk. Il est quelqu'un de positif. Il adore jouer au hockey et sa passion sur la glace est contagieuse. »

Les échos de l'entraînement du CH
Forum du 5 à 7 : une 2e victoire de suite

 

Le trio : Danault apprécié de tous
CoaCH Therrien : utiliser Mete dans ses limites