Carey Price n'a pas été l'ombre de lui-même la saison dernière et son entraîneur des gardiens le sait.

Le cerbère du Tricolore a conclu la campagne avec 16 victoires en 49 rencontres, une moyenne de buts alloués de 3,11 et un taux d’efficacité de .900.

Étant l'entraîneur d'expérience qu'il est, Stéphane Waite ne s'inquiète pas en vue de la tenue de son protégé lors de la prochaine campagne.

« Ç’a été difficile pour Carey, pour moi, pour les partisans et pour tout le monde, a résumé Waite. On comprend ça, mais comme je vous le dis, l'important c'est de savoir où on s'en va. »

« Ça fait 15 ans que je suis au niveau de la Ligue nationale. Ça fait 35 ans que je dirige des gardiens de but. Ce n'est pas la première fois que j'ai à travailler avec un gardien de but qui a une année difficile. Ça arrive à tout le monde. J'en ai eu à Chicago, a lancé l’homme de 52 ans. On voit dans la Ligue nationale, les gardiens de buts ont tous eu une année difficile quelque part. L'important, c'est de savoir pourquoi et de régler le problème. Nous on sait pourquoi et on a des solutions. »

Les solutions commencent notamment par l'entrainement estival du gardien de 30 ans.

« Son entraînement va très, très, très bien. Il a changé quelques petites choses à son entraînement. C'est certain que ce sont des choses dont on a parlé l'été passé », a-t-il expliqué.

Outre la condition physique, la préparation psychologique n’est pas à négliger non plus. Waite souligne d’ailleurs que Price est dans un bon état d’esprit.

« On sait pourquoi ça a mal été avec Price et on a les solutions »

« Je sais qu'il a hâte à l'année prochaine. Il a très, très hâte. C'est comme tout le monde. Lorsque tu as une mauvaise saison, tu as hâte de commencer la prochaine. Je sais qu'il a hâte de revenir. Il est très motivé », a-t-il maintenu.

« Quand j'y parle, pendant l'été, j'aime son ton. Tu vois qu'il est positif. Ça s'annonce bien », a précisé l’entraîneur des gardiens.

Si Price demeure en santé, Waite s'attend à ce que son gardien étoile garde le filet entre 55 et 60 matchs cette saison. C'est toutefois l’entraîneur-chef Claude Julien qui aura le dernier mot.

Ray Emery, un coéquipier apprécié