Claude Julien semble emballé à l’idée de diriger Max Domi la saison prochaine. Emballé par le talent, la vitesse et surtout le caractère du jeune attaquant acquis en retour d’Alex Galchenyuk.

 

« On a dû donner un bon joueur pour en obtenir un autre très bon. Max est excité de venir à Montréal. Quand je lui ai parlé, il m’a indiqué qu’il était prêt à jouer n’importe où pour aider la cause de l’équipe. Max est le type de joueur qu’on recherchait. C’est le genre de gars qui joue pour le logo sur le devant de son chandail et non seulement pour le nom qui est inscrit dans le dos. On change l’image de notre équipe », a défilé l’entraîneur-chef du Canadien.

 

Le caractère et la vitesse de Domi de même que l’enthousiasme qui l’allume et son désir d’évoluer dans un marché aussi vibrant que celui de Montréal représentent bien sûr de belles qualités.

 

Mais il devra aussi trouver une façon de produire offensivement s’il veut faire taire les critiques soulevées par le départ de Galchenyuk que plusieurs considéraient comme un marqueur de 30 buts, bien qu’il n’ait atteint ce plateau qu’une fois en six ans.

 

Après une saison recrue de 18 buts et 52 points, Domi vient de connaître deux saisons consécutives de neuf buts. Il les a marqués en 82 parties la saison dernière alors qu’il l’avait fait en 59 rencontres il y a deux ans.

 

« Max a connu une saison plus difficile l’an dernier, mais il a quand même beaucoup de talent. Il est loin d’avoir plafonné. Il aura l’occasion de se reprendre l’an prochain au même titre que plusieurs de nos joueurs comme Danault, Lehkonen et Drouin qui ont connu des saisons plus difficiles l’an dernier. Le travail et le caractère nous aideront à connaître une meilleure saison l’an prochain. Il faut manger des croûtes des fois pour mieux rebondir. Je l’ai vécu à Boston où on a raté les séries avant de gagner la coupe Stanley quatre ans plus tard. On a mangé des croûtes l’an dernier et on prendra les moyens pour rebondir l’an prochain. »

 

De passage à Dallas pour le repêchage, Claude Julien garde bien sûr un œil sur les espoirs susceptibles de se greffer à son équipe au fil des prochaines années. Il participe aux discussions visant également à améliorer l’équipe par le biais d’éventuelles transactions et bien sûr des embauches au marché des joueurs autonomes.

 

Il poursuit aussi ses recherches afin de compléter son équipe d’adjoints.

« Il faut manger des croutes de temps en temps »

 

« J’ai une courte liste et je continue d’interviewer les candidats qui sont sur cette liste. Je prends mon temps parce que je tiens à trouver la meilleure personne possible. Celle qui complétera le mieux notre équipe. »

 

Le dévoilement récent du calendrier du Canadien a permis de remarquer que les matchs préparatoires seront limités à sept l’automne prochain au lieu des neuf de l’an dernier. La surabondance de matchs préparatoires a miné la qualité du camp d’entraînement l’an dernier alors que Julien a peiné à diriger des pratiques de qualités avec les joueurs qui allaient former son équipe. L’entraîneur-chef s’est assuré de modifier ce calendrier préparatoire.

 

« Nous étions tous d’accord pour revoir le nombre de matchs et surtout la disposition de ces parties. Le calendrier est mieux structuré cette année ce qui nous permettra de faire jouer tout le monde en début de camp, mais d’avoir des entraînements et des matchs avec le vrai club plus tard dans le camp », a conclu l’entraîneur-chef.

Les réactions mitigées chez les partisans