Malgré un talent évident, le choix de première ronde du Canadien de Montréal en 2014, 26e au total, Nikita Scherbak tarde à s'imposer.

Après une première saison en deçà des attentes à St John avec les Ice Caps, l'ailier droit de 21 ans s'est bien repris avec une production 41 points en 66 matchs la saison dernière.

«  Ma première saison a été difficile, mais la deuxième a été très bonne, alors que j’ai pris confiance. C'était un bon groupe de joueurs. Pour avoir du succès, je dois simplifier mon jeu. Les choses ne vont pas fonctionner tous les jours », relativise-t-il.

Avec 13 attaquants qui détiennent contrats garantis dans la Ligue nationale en 2017-2018, il risque d'y avoir peu d'espace pour des espoirs comme Scherbak et Charles Hudon chez le Tricolore.

Il pourrait tout de même y avoir un poste de disponible parmi le top-6 en raison du départ d'Alexander Radulov, qui a pris le chemin de Dallas au courant de l’été.

«  Radulov a de grandes habiletés et j'essaie de développer les miennes. Je crois pouvoir percer le top-6, mais je dois travailler fort pour y arriver », avance Scherbak.

Avec les départs de Radulov, Andrei Markov et Alexeï Emelin au cours de l'été, Scherbak a perdu des compatriotes, mais surtout des coéquipiers qui jouaient pour lui le rôle de grands frères.

«  Markov et Emelin m'ont beaucoup aidé lors de ma première année. J'étais très déçu d'apprendre qu'ils quittaient l'organisation. Ces choses arrivent dans le hockey. Il reste tout de même Galchenyuk avec qui je pourrai parler russe », rappelle-t-il.