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RÉSULTATS

Un rival qui ne cesse d'embêter le Tricolore

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MONTRÉAL – Cette saison, le Canadien affiche son pire rendement contre les adversaires de sa division avec un dossier de 4-12-1 et les Sénateurs d'Ottawa ont joué un grand rôle dans ce verdict en remportant leurs quatre duels contre la formation montréalaise.

 

Ça fait donc six matchs de suite que le CH baisse pavillon contre son ennemi territorial le plus rapproché.

 

« C'est vraiment frustrant, ils ont notre numéro ces temps-ci. Je sais qu'on était excités de les affronter vu qu'on jouait bien et on était confiants de pouvoir les battre », a réagi Michael Matheson après ce résultat négatif.

 

« Ça nous fâche, on ressent beaucoup d'animosité envers eux. Je n'en suis vraiment pas heureux, c'est désagréable », a noté Michael Pezzetta qui en a décousu avec Austin Watson.  

 

« Ce n'est pas une équipe qu'on aime », a résumé David Savard en quelques mots.

Le bilan contre Ottawa ne semble toutefois pas trop déstabiliser Martin St-Louis.

 

« Les deux derniers matchs contre eux, on en a échappé un en raison des punitions et celui-ci avec la troisième période. On n'a pas peur de jouer contre les Sens, un moment donné, ça va tourner », a-t-il soumis.

 

Les erreurs commises en troisième période font écho à ce que St-Louis évoquait dernièrement. Ses protégés ne parviennent pas à anéantir les menaces de l'adversaire même si les ressources sont présentes pour y arriver.

 

« C'est représentatif de notre situation, d'où nous sommes rendus comme équipe, avec les jeunes dans le club. On apprend », a jugé St-Louis.

 

Au lendemain d'un match convaincant à Philadelphie, le Tricolore n'a pas été en mesure de maintenir le rythme jusqu'à la sirène.  

 

« Ce n'est pas facile de revenir à Montréal pour un seul match surtout en ayant joué la veille, mais c'est la réalité de notre calendrier. Tout de même, on avait bien entamé le match, on a simplement échappé la victoire en troisième période », a indiqué Matheson.

 

Ce qu'ils ont dit

 

« Il faut être positif, le négativisme n'aidera pas. Je sens que personne ne jette l'éponge dans cette équipe », a déclaré Chris Tierney qui jouait son deuxième match avec le CH.

 

« C'est la première fois que je vois un entraîneur qui explique et réfléchit le hockey de cette façon. J'apprends déjà beaucoup », a ajouté Tierney sur l'approche de St-Louis.

 

Dans trois parties, le Québécois Derick Brassard (35 ans) disputera sa 1000e rencontre dans la LNH. Ce grand passionné de hockey a surmonté plusieurs embûches pour demeurer dans le circuit Bettman et il a joué avec 10 équipes.

 

En le voyant s'imposer, samedi soir, face au Tricolore, on ne peut que saluer sa ténacité.  

 

« Il a une belle carrière. On l'appelait tout le temps Big Game Brass. La rondelle finissait par arriver sur sa palette dans les grands moments. Je suis content qu'il puisse atteindre ce plateau », a confié St-Louis qui a été son coéquipier avec les Rangers.  

 

« Il est extrêmement apprécié par ses coéquipiers et il a beaucoup de talent. C'est le fun de voir qu'il atteigne ce plateau. Il m'a pris sous son aile à Columbus, je me sentais à l'aise grâce à lui », a ajouté David Savard.