Florian Xhekaj et Luke Tuch veulent rejoindre leur grand frère
Vous pourrez suivre les deux matchs entre les recrues des Canadiens et celles des Maple Leafs samedi et dimanche dès 12 h 30 avec RDS et le RDS.ca.
BROSSARD – Florian Xhekaj et Luke Tuch ont chacun un grand frère plus costaud qu'eux qui joue dans la LNH. Avant d'atteindre ce niveau, ils ont l'intention de s'éclater ensemble avec le Rocket de Laval.
Le club-école du Canadien accueillera, avec plaisir, ces joueurs plus imposants. Sans vouloir chercher la confrontation, c'est une ressource encore importante dans la Ligue américaine de hockey.
Arber Xhekaj a déjà raconté sa théorie selon laquelle son petit frère, Florian, a développé sa résistance physique grâce à ses duels avec lui.
« C'était génial, il a fait plusieurs choses pour moi en grandissant. Mais, oui, on se battait souvent, a réagi Florian en riant. Quand on jouait au hockey dans la rue avec notre père comme gardien, ça finissait toujours qu'on se battait et je courais avertir ma mère à l'intérieur pour lui dire ce qu'il m'avait fait. Mais ça m'a rendu plus fort et je peux encaisser le tout désormais ».
De son côté, Tuch a encore passé du temps à s'entraîner avec son frère, Alex, cet été. Il a décrit ses derniers mois en ne laissant aucun doute sur ses intentions.
« Devenir plus gros, plus fort et plus rapide! C'est mon but pour chaque saison estivale », a-t-il lancé.
Tuch considère que son jeu cadrera bien au niveau professionnel en raison de sa charpente.
« Je déploie un jeu méchant et vilain. Je me concentre sur mon identité, un attaquant de puissance », a précisé le patineur de six pieds trois pouces et 209 livres.
Que croyez-vous que Xhekaj a identifié, à son tour, parmi ses objectifs ?
« Je voulais ajouter de la masse musculaire, c'était mon premier objectif. Ensuite, devenir plus rapide et plus fort. Devenir prêt pour les gars plus imposants », a noté Xhekaj qui mesure six pieds trois pouces et pèse 196 livres.
En voyant son frère Arber faire son chemin dans la LNH, Florian aspire à la même chose.
« Il me donne constamment des conseils, il a un peu joué à Laval la saison dernière. Il me répète souvent de ne pas avoir craindre de commettre des erreurs », a précisé Florian.
Cet été, Arber a osé dire que Florian serait en mesure de causer une surprise. Une approche confiante qui ne déstabilise pas son jeune frangin.
« Non, ce n'est pas trop de pression, il me connaît comme joueur. Il sait comment je peux contribuer », a répondu Florian.
Et pour ceux qui en doutaient, Xhekaj a ajouté cette précision.
« Je veux être un attaquant physique, c'est mon identité. Ce n'est pas en raison de mon frère qui me dit de jouer d'une façon; j'adore ce rôle ».
Contrairement à Xhekaj, Tuch a emprunté le chemin du hockey universitaire. Après ses quatre saisons avec l'Université Boston, Tuch se décrit comme un joueur fiable offensivement et défensivement. On peut valider son bon lancer et il s'attarde à envoyer la rondelle au filet tout en pouvant jouer sur tous les trios, selon les besoins.
Son parcours universitaire a été récompensé avec deux petits matchs en fin de calendrier avec le Rocket. Cette saison, ses défis s'axeront autour du nombre plus élevé de matchs et des rigueurs quotidiennes d'un calendrier professionnel.
« Mentalement, c'est un ajustement avec moins de temps entre les matchs. Il faut que tu penses rapidement au prochain match. Oui, il y aura de la pression, mais je veux me positionner dans les meilleures situations », a ciblé Tuch qui a pu compléter son diplôme.
Bien sûr, Tuch s'inspirera de Jayden Struble et Jordan Harris qui ont atteint la LNH via la NCAA. En grandissant, Pavel Datsyuk était son idole, mais il a surtout copié les styles de Jamie Benn et Matthew Tkachuk. Sans oublier un certain Alex Tuch.
Ce serait une belle histoire que ces deux jeunes frères s'établissent, à leur tour dans la LNH. Ils pourraient même y arriver en s'entraidant car ils ont déjà joué quelques minutes sur le même trio avec le Rocket avant l'été.