Si les 28 et 29 novembre dernier, les partisans du Canadien étaient demeurés sur leur faim lorsque RDS vous avait présenté deux matchs de Cole Caufield avec son équipe universitaire du Wisconsin, on peut dire que lors du dernier week-end le 1er choix du Canadien en 2019 s’est drôlement bien racheté. 

 

Blanchi lors des deux matchs contre Arizona State à la fin du mois de novembre, le petit numéro 8 des Badgers a récolté 7 points en deux matchs face à Michigan State pour hausser son total à 28 en 18 matchs cette saison. Caufield s’est ainsi hissé au 1er rang des pointeurs de la NCAA, lui qui, faut-il le rappeler, n’est qu’un joueur de 2e année qui vient d’avoir 20 ans le mois dernier.

        

Après la performance peu encourageante vue sur les ondes de RDS à la fin du mois de novembre, plusieurs détracteurs de Caufield s’en étaient donné à cœur-joie en rappelant qu’il était pour devenir le futur « flop » (je déteste ce terme) du CH. Force est d’admettre que cette fois-ci, les commentaires ont été plus élogieux, même si une poignée d’amateurs sont toujours aussi sceptiques face à ce jeune espoir qui ne laisse aucun amateur de hockey indifférent.

    

Ceux qui l’adorent rappellent ses exploits au Mondial des moins de 18 ans, lorsqu’il a éclipsé des records d’Alexander Ovechkin. Ceux qui ne le voient pas devenir un joueur de la LNH soutiennent que son petit gabarit et ses performances au Mondial junior, qui n’ont pas répondu aux attentes, font de lui un joueur qu’on ne verra jamais à Montréal. 

 

Comme vous le voyez, il ne semble pas y avoir de zones grises avec ce jeune espoir doté d’un talent de marqueur largement au-dessus de la moyenne et qui ne manque pas d’alimenter les discussions. Même dans la confrérie des chroniqueurs de hockey, il n’y a pas de consensus. Parlez-en à mon collègue Martin Lemay!


Mercredi dernier, lors de l’émission l’Antichambre, j’ai tracé le parallèle entre Caufield et l’attaquant des Flames de Calgary, Johnny Gaudreau. À sa première saison universitaire Gaudreau, alors âgé de 18 ans, avait obtenu 44 points en 44 matchs avec les Eagles de Boston College. Cette moyenne d’un point par match de Gaudreau a été égalée par Caufield, au même âge, l’an dernier avec les Badgers (36 points en 36 matchs). 

 

Cette année, Caufield compte 28 points en 18 matchs à sa 2e saison, soit une moyenne de 1,55 point par match. En 2012-2013, Gaudreau avait terminé sa 2e année universitaire avec 51 points en 35 matchs (moyenne de 1,46). Comme vous le voyez, cela se ressemble!

            

Gaudreau avait décidé de demeurer une 3e saison dans la NCAA comme joueur de 20 ans en 2013-2014 et avait alors récolté 80 points en 40 matchs. Pour l’instant, on ne sait pas ce que Caufield fera l’an prochain, mais il pourrait certes s’inspirer de Gaudreau pour décider lui-aussi de joueur une 3e année au Wisconsin, où il sera assurément dominant. 

 

En 2013-2014, Gaudreau avait remporté le trophée Hobey-Baker remis au meilleur joueur universitaire américain, un honneur pour lequel Caufield a de bonnes chances d’être en nomination dès cette année.

            

Pour le reste, Gaudreau connait une brillante carrière avec les Flames de Calgary et pas de doute que Caufield, même s’il n’est pas le même style de joueur, pourrait suivre ses traces.

Pour les amateurs du Canadien et pour ceux qui aiment Caufield (ou encore ceux qui aiment le dénigrer), sachez que RDS vous présentera à nouveau deux matchs de son équipe le week-end prochain alors que les Badgers de l’Université du Wisconsin (11-7-0) rendront visite aux Golden Gophers du Minnesota (15-3-0), vendredi et samedi soir à 20 h. 

 

Des duels sur nos ondes qui mettront en vedette les deux meilleures formations au classement du Big-10 américain cette saison.

 

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