Aujourd’hui est la journée internationale du sport féminin. De plus en plus, les femmes font leur place dans un milieu qui était réservé presque uniquement aux hommes. Pensons à la nomination de Chantal Machabée comme vice-présidente communications avec le Canadien de Montréal, à Élisabeth Mantha qui est devenue la première femme arbitre dans la LHJMQ ou encore à Émilie Castonguay qui vient d'être nommée directrice générale adjointe avec les Canucks de Vancouver.

Ce sont des nouvelles qui réjouissent grandement la ministre responsable de la Condition féminine Isabelle Charest, qui est également ministre déléguée à l'Éducation, responsable des dossiers concernant le sport.

« Je pense que d’une part, on a vu les performances des athlètes féminines au cours des dernières années, à quel point elles prennent de plus en plus de place sur la scène internationale sur l’échiquier sportif. Ça fait en sorte qu’il y a probablement plus de jeunes filles qui aspirent à avoir une place dans ce milieu ou dans des postes de leadership », a indiqué la triple médaillée olympique en entrevue au 5 à 7 lundi. « Je pense que plus il y en a, plus il va y avoir de jeunes filles qui vont être intéressées par le sport et des postes de leadership, et plus il va y avoir de femmes dans des postes de leadership, plus on va répondre aux besoins des jeunes filles et qu’on va présenter un modèle sportif qui va plus attirer les jeunes filles justement. »

Il reste toutefois encore beaucoup de travail à faire selon la ministre afin d’en faire une norme.

« On parle d’une infime minorité de postes, on peut presque toutes les nommer par leurs noms celles qui ont accédé à de grands postes. Il y a encore énormément de travail à faire mais je préfère me concentrer sur le positif plutôt que tout ce qui reste à faire. C’est un bon signe. Les femmes ont leur place dans ce milieu, c’est certain. »

Il y a par ailleurs plusieurs rumeurs qui circulent à l'effet qu'il y aurait dans une semaine un déconfinement au niveau des sports intérieurs.

« On s’en va dans la bonne direction. On peut être encouragés par les propos du Dr Boileau la semaine dernière. Ultimement, c’est la décision de la Santé publique, mais il laissait présager le retour du sport. On travaille avec tous les partenaires pour démontrer à quel point on est capable de mettre en place des mesures qui sont sécuritaires, et à partir du moment où on aura le go de la Santé publique, on va pouvoir reprendre à la hauteur de ce qu’ils nous permettront, mais dans une plus grande normalité. »