Torrey Mitchell l’avoue lui-même lorsque vient le temps d’aborder les habiletés individuelles, il n’avait pas les meilleures mains.

Malgré tout, l’ancien attaquant du Canadien croit que cette facette du jeu peut et doit être surtout enseignée aux jeunes. C’est avec cette approche qu’il offre depuis plus d’un an en compagnie de son associé Peter Lenes des cliniques de perfectionnement personnalisées sur la patinoire. Leur projet Elev802 offre la chance à des jeunes joueurs dans le Vermont de sauter sur une patinoire avec des dimensions réduites pour améliorer leurs habiletés avec la rondelle.

« Ça fait bientôt un an qu’on a commencé ce projet. On voulait développer les jeunes joueurs de hockey et j’espérais rester attacher un peu au hockey, mais avec moins de stress », a-il partagé lors de son passage à Hockey 360.

« Je pense que c’est tellement une facette importante du jeu. Lorsque je me suis fait repêcher il y a 15 ans, les joueurs de troisième ou quatrième trios étaient plus robustes », s'est-il souvenu.

Mitchell croit que ce service, qui offre également des capsules vidéos, peut être très profitable aux jeunes hockeyeurs qui n’ont pas souvent la chance de s’améliorer dans cette facette du jeu lors des entraînements avec leur équipe.

« Lorsqu’il y a 25 joueurs sur la glace, l’attention est mise sur l’apprentissage de système, mais en venant ici pour une heure, on leur permet de pratiquer ce qu’ils aiment », a mentionné celui qui est âgé de 35 ans.

Il n’est pas nécessaire non plus d’avoir une patinoire pour travailler sur son contrôle de la rondelle. Comme l’a présenté Mitchell : une balle et un espace, c’est tout ce qu’un jeune a besoin pour s’amuser et progresser.

« On peut simplement aller dans le garage ou le sous-sol et on s’entraîne avec une balle. C’est ce qui va t’améliorer et ce sera plaisant », a-t-il exposé.

Et lorsque demandé par l’animateur Marc Labrecque si quelqu’un avec des mains de béton avait la chance de devenir un excellent manieur de rondelle, Mitchell a longuement hésité avant d’y aller de cette réponse humoristique.

« Je n’étais pas un joueur avec les meilleures mains, mais je pratique beaucoup maintenant pour tenter de montrer aux jeunes. On aide tout le monde, mais je ne pense pas que tu aurais une chance », a-t-il lâché en éclatant de rire.

Mitchell a disputé un total de 666 matchs dans la Ligue nationale, amassant 152 points. En plus du Canadien, il a porté les couleurs des Sharks de San Jose, du Wild du Minnesota, des Sabres de Buffalo et des Kings de Los Angeles.