L’été prochain, les partisans du Canadien auront peut-être la chance de rencontrer Andrei Kostitsyn. Ce dernier est bien décidé à visiter la métropole québécoise aussi tôt que possible.

« J’aime la ville de Montréal. Cette année, je n’ai malheureusement pas eu le temps d’y aller, mais l’année prochaine, je veux aller rendre visite aux amis que j’ai là-bas. »

Le Biélorusse a aussi gardé de bons souvenirs de ses sept saisons au sein du club montréalais.

« J’ai joué durant plusieurs années pour cette équipe et je m’en ennuie. J’essaie autant que possible de regarder les joutes du Canadien et de me tenir au courant des succès de club. »

Kostitsyn en est à sa 3e saison dans la Ligue continentale de hockey (KHL). Il rêve toutefois de jouer à nouveau de la LNH.

« J’ai essayé de revenir. J’ai essayé cet été, mais je ne peux pas attendre plus tard qu’en juillet pour signer. La saison de la KHL commence durant ce mois. Dans le cas où une équipe veut me donner un contrat, je peux attendre, mais pas éternellement. Je vais me réessayer l’an prochain. »

Le grand numéro 46 rêve de revenir en Amérique du Nord, mais il se plait au sein du Traktor de Tcheliabinsk.

« Nous avons une bonne équipe et une belle ville. On a un collectif stable depuis quelques années. C’est ce pour quoi je reste avec le Traktor. L’an dernier, nous n’avons pas bien joué, mais nous avons un nouvel entraineur. Nous allons tout faire pour participer aux séries et nous verrons ce qui va se passer. »

Andrei n’est pas le seul ancien du Club de hockey canadien. Le capitaine du Traktor n’est nul autre que Jan Bulis. Il aime aussi la ville de Tcheliabinsk.

Jan Bulis« C’est une ville industrielle, mais le centre-ville est très bien. Il y a d’excellents restaurants. J’ai joué durant 4 saisons en banlieue de Moscou et j’en suis à ma quatrième à Tcheliabinsk. Je dois avouer que je préfère demeurer à Tcheliabinsk. »

Contrairement à son coéquipier, Bulis a mis une croix sur un possible retour dans la LNH.

« Ça a beaucoup trop changé dans les dernières années. Ils mettent sous contrat des gars entre 22 et 25 ans. J’en ai 36. Cette option ne m’effleure même pas l’esprit. »

Bien qu’il ne souhaite pas refaire le saut en Amérique, le Tchèque s’ennuie tout de même de l’effervescence de la métropole québécoise.

« Ça peut être aussi dur que plaisant d’y jouer. Tu es un héros partout dans la ville lorsque ça va bien, mais lorsque l’équipe commence à piquer du nez, ça peut devenir dur psychologiquement avec toute cette pression et la présence des médias. »

Bulis demeure toutefois catégorique.

« Au bout du compte, Montréal n’est rien de moins qu’une ville légendaire. Ce fut un honneur et un plaisir d’y jouer. »