Le Canadien a connu un scénario bien différent de celui de la veille, en s'inclinant 4-3 devant les Islanders de New York.

Les hommes de Jacques Martin ont dû jouer du hockey de rattrapage en deuxième moitié de match après avoir vu leurs rivaux New Yorkais prendre une avance de 3-0.

«On a donné beaucoup trop de chances de marquer ce soir», a déclaré Jacques Martin après le match. «Si on regarde nos dix derniers matchs, on a joué du bon hockey, mais on les a laissé pénétrer derrière nos défenseurs trop souvent ce soir.»

Max Pacioretty, Erik Cole, Brian Gionta (1 but chacun) et Tomas Plekanec (2 passes) ont tenté tant bien que mal de ramener leur équipe dans le match, mais Peter Budaj a certainement connu son pire match de la saison.

«J'ai mal joué sur le premier but», s'est empressé de déclarer Budaj. «La rondelle était difficile à maîtriser et c'est ma faute. C'est difficile de perdre comme ça. On a démontré beaucoup de caractère en deuxième moitié de match, on s'est bien battu, mais ce n'était pas un bon match pour moi. Je dois améliorer mon contrôle de la rondelle.»

Il a repoussé 29 tirs, mais a concédé deux 4 buts à la pire offensive de la ligue. Avant le match de ce soir, New York avait marqué seulement 35 buts en 16 matchs, ce qui les place bons derniers dans la ligue, derrière les Ducks d'Anaheim. Lors de ses deux premiers matchs avec le Canadien, Budaj avait accordé un seul but aux Predators et deux buts aux Panthers.

Chez les Islanders, Pierre-Alexandre Parenteau a marqué son deuxième de la saison, suivi de Jay Pandolfo et Mark Streit, qui a porté un dur coup à son ancienne équipe avec le but qui faisait 3-0.

«Je pense que (mon but) a donné de la confiance à l'équipe», s'est réjoui Parenteau. «C'était un bond chanceux, Budaj n'a pas bien joué la rondelle et j'étais là, alors on le prend ce soir, c'est une grosse victoire et on espère que ça nous mènera sur une bonne lancée.»

Et en toute fin de deuxième période, Matt Moulson a profité des largesses de Budaj pour marquer le but vainqueur.

«Quand on creuse un trou, c'est difficile d'en sortir», s'est exclamé un Brian Gionta visiblement déçu de la tournure des évènements. «Nous sommes revenus dans le match à un certain moment, mais il y a eu trop de revirements.»

Un match à deux vitesses

Peter Budaj avait pourtant bien commencé le match, repoussant les 11 tirs dirigés vers lui lors du premier vingt, mais la situation s'est quelque peu corsé dès la reprise du jeu. Pierre-Alexandre Parenteau et Jay Pandolfo lui ont fait mal en début de deuxième période avec deux buts en 2 minutes 20 secondes.

Après avoir vu Mark Streit faire 3-0, le Canadien a connu un regain d'énergie. Lars Eller s'est amené en territoire adversaire, a complété une passe parfaite à Max Pacioretty, qui a marqué son neuvième de la présente campagne grâce à un tir sur réception précis qui a eu raison de Rick DiPietro.

Erik Cole a imité son coéquipier moins de trois minutes plus tard. Il s'est emparé d'une rondelle libre dans l'enclave et a réduit l'écart à un seul but.

Avant la fin de la période médiane, Matt Moulson a redonné une priorité de deux buts aux siens avec son sixième de la saison.

Puis avec moins de cinq minutes à faire au match, Brian Gionta a redonné un mince espoir au tricolore, mais c'était trop peu trop tard, les Islanders se méritent deux points.

Blessure à l'aine pour Nabokov

Le gardien Evgeni Nabokov, qui avait amorcé la rencontre pour les locaux, a dû quitter pour le vestiaire en première période. Il a été victime d'une blessure à l'aine.

Il a été remplacé par Rick DiPietro et n'est pas revenu dans le match.

Rendez-vous avec les Rangers

Le Canadien affrontera maintenant les Rangers de New York au Centre Bell samedi. Entre-temps, Jacques Martin n'a pas écarté la possibilité de remanier sa formation.

«Plusieurs de nos joueurs avaient de la difficulté à créer des choses, alors on essaie de trouver d'autres combinaisons.»