Le 25 octobre dernier, le Canadien affronte les Ducks d'Anaheim au Centre Bell. Pour ce match, j'ai le privilège d'accompagner quatre enfants de Leucan. Des enfants merveilleux qui sont émerveillés par leur présence au domicile de la Sainte-Flanelle.

L'un de ces enfants se nomme Olivier. Ce dernier est un passionné de hockey et il adore le Canadien. Dès le début du match, Olivier pose des questions intéressantes et pertinentes sur le déroulement du match, sur les joueurs et sur l'histoire du Canadien.

Le Canadien accorde rapidement deux buts, mais Olivier n'est pas déçu pour autant. Il garde espoir. Cette attitude est la bonne puisque le Tricolore revient de l'arrière et prend même les devants au début de la deuxième période. Olivier est au 7e ciel.

Les Ducks l'emportent finalement par la marque 6 à 4. Dans ce match, Olivier est témoin de plusieurs événements. Jaroslav Halak est remplacé par Carey Price après avoir accordé quatre buts sur 12 tirs, Alex Kovalev termine le match avec un différentiel de moins 2, le Canadien lance 52 fois en direction de Jean-Sébastien Giguère et le Tricolore voit sa série de victoires s'arrêter à cinq.

Après le match, Olivier n'attache aucune importance aux statistiques. Ses pensées sont ailleurs. Il est curieux de savoir quelle surprise l'organisation du Canadien lui réserve. Vous pouvez donc deviner la réaction d'Olivier lorsque Georges Laraque et Maxim Lapierre se présentent devant lui pour lui serrer la pince. Ce soir-là, Olivier s'est endormi heureux.

Il y a quelques jours, Olivier est parti pour un monde meilleur. Le soir du 25 octobre, Olivier est devenu pour moi un ami pour la vie. Sans le savoir, il m'a fait comprendre que les ennuis du Canadien passent en deuxième quand des enfants comme lui se battent à tous les jours pour leur survie.

Olivier, tu mérites toute notre admiration.