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Mario Cecchini veut que la LHJMQ reste la ligue par excellence

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MONTRÉAL - Mario Cecchini deviendra officiellement le nouveau commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec le 8 mai prochain et il espère faire du circuit une référence au hockey et dans d'autres disciplines.

Cecchini a parlé de ses objectifs pour la ligue lors d'une conférence de presse soulignant sa nomination, jeudi.

« Cela peut être autant au niveau sportif, académique ou dans l'engagement communautaire, a-t-il dit. Je veux que nous restions la ligue par excellence des 16 à 20 ans. »

Cecchini a beaucoup parlé de l'importance de bien agir en société. Celui-ci souhaite que la ligue aide à former non seulement des joueurs, mais également des individus respectables aux qualités remarquables.

« Nous voulons aussi contribuer au succès du hockey universitaire pour que les 16 à 20 ans deviennent possiblement les 16 à 24 ans et nous souhaitons que ces jeunes puissent profiter des bourses de la LHJMQ », a dit le futur commissaire.

Cecchini succédera à Gilles Courteau, qui a démissionné le 5 mars après 37 ans à la tête de la LHJMQ. Martin Lavallée, qui était commissaire adjoint, assurera les fonctions d'ici le 8 mai.

Courteau avait préalablement annoncé qu'il mettrait fin à son règne de commissaire en 2024. Son départ a été précipité par des allégations d'abus sexuels et d'activités d'initiations violentes dans le hockey junior à travers le pays.

Dans un communiqué partagé sur son compte Twitter, Courteau avait affirmé que ces « événements récents ont pris une ampleur telle que les membres de [sa] famille étaient éprouvés ».

Président du bureau des membres de la LHJMQ, Richard Létourneau a mentionné qu'à la fin du processus d'embauche, accéléré en raison du départ de Courteau, Cecchini était le candidat unanime.

« Il est arrivé avec une présentation exceptionnelle, a dit Létourneau. Dans notre description de poste, les principales compétences et qualités que nous recherchions étaient la connaissance de haut calibre du milieu sportif, une facilité à mobiliser des groupes vers un même objectif et des compétences interpersonnelles solides avec un sens solide de la diplomatie. »

Létourneau a dit que le candidat désiré devait aussi montrer une expertise allant plus loin que le milieu sportif et devait être en mesure de bien s'exprimer à l'oral et à l'écrit en français et en anglais, de manière formelle et informelle. Des capacités en marketing étaient recherchées et Cecchini avait également cet atout.

Cecchini a dit ne pas s'être précipité sur l'ouverture du poste lorsque celui-ci a été annoncé en décembre, car ce dernier était encore avec les Alouettes de Montréal. C'est plutôt un ami, lors d'un coup de téléphone, qui a réussi à aller chercher son intérêt pour le poste.

« Le 22 ou 23 décembre, un ami m'a téléphoné et je m'en souviens très bien, car nous manquions d'électricité, a dit en riant Cecchini. Il m'a dit de penser à cette opportunité. Une conversation d'une trentaine de minutes a suivi l'appel et ça m'a énormément éveillé. J'ai posé beaucoup de questions à cette personne. »

Cecchini raconte qu'après sa discussion téléphonique, une de ses filles lui a rappelé comment c'était un rêve pour lui de travailler avec la jeune génération de talents.

« Durant tout le mois de janvier, l'idée de ce poste a continué de grandir, a-t-il mentionné. J'ai pu apprécier l'ampleur du mandat, ainsi que tout ce que ça pouvait représenter, avec ses défis. Évidemment, à ce moment, j'avais quitté mon poste avec les Alouettes. »

Cecchini se dit emballé par la nouvelle opportunité qui se présente à lui puisqu'il a travaillé sur plusieurs dossiers de hockey au fil des ans, avant de se retrouver chez les Alouettes.