Avec le début des camps d'entraînement, le RDS.ca vous offre un portrait des différentes divisions en relevant les principales transactions et signatures survenues pour chacune des équipes.

Portrait des autres divisions : Pacifique | Métropolitaine (19 septembre) | Atlantique (20 septembre)

Predators de Nashville

Fiche en 2017-2018 : 53-18-11 (1er dans la division)

Ajout notable : Dan Hamhuis

Départs notables : Pontus Aberg, Mike Fisher, Scott Hartnell, Cody McLeod et Alexei Emelin

Les récipiendaires du dernier trophée des Présidents avaient certainement de plus grandes aspirations qu’une élimination au deuxième tour des séries. Le format des éliminatoires fait cependant en sorte qu’ils ont dû être confrontés à l’équipe qui avait la deuxième meilleure fiche dans le circuit Bettman au second tour et ce sont les Jets de Winnipeg qui ont pu s’envoler vers la finale de l’Ouest après sept rencontres.

Malgré tout, nul doute que les Predators ne seront que plus affamés lors de la prochaine saison alors que le même groupe de joueurs sera de retour au sein de la formation. Le départ d’Alexei Emelin coïncide avec l’ajout de Dan Hamhuis qui ne viendra qu’apporter encore plus de profondeur à une brigade défensive qui fait rêver plusieurs directeurs généraux à travers la Ligue.

P.K. Subban (59 points), Roman Josi (53 points), Mattias Ekholm (34 points) et Ryan Ellis (32 points) ont tous conclu la dernière campagne avec un différentiel positif, Ellis faisant le mieux à plus-26.

Cette unité défensive, jumelée au travail du gardien Pekka Rinne, explique en grande partie pourquoi cette équipe vient au deuxième rang en ce qui a trait aux buts accordés au cours de la saison avec 204. Seuls les Kings de Los Angeles ont su faire mieux avec deux filets en moins.

Parlant de Pekka Rinne, ce dernier a mis la main sur le trophée Vezina après une saison régulière du tonnerre, mais le gardien de 35 ans doit tout de même avoir conservé un goût amer de la dernière campagne. Le Finlandais avait connu sa part d’ennuis en éliminatoires, particulièrement lors de la série contre les Jets, étant même chassé de son filet lors du match ultime.

C’est donc encore plus reposé et toutes griffes dehors que les Preds s’attaquent à cette nouvelle saison avec pour objectif de ne pas uniquement connaître du succès en saison régulière.

Jets de Winnipeg

Fiche en 2017-2018 : 52-20-10 (2e dans la division)

Ajout notable : Laurent Brossoit

Départs notables : Paul Stastny, Joel Armia, Matt Hendricks, Shawn Matthias, Tobias Enstrom, Michael Hutchinson et Steve Mason

Ça commençait tranquillement à sentir la Coupe Stanley au Canada. Après avoir éliminé les Predators de Nashville, les Jets de Winnipeg étaient entrevus comme de sérieux prétendants et ils auraient pu ramener la Coupe au pays pour une première fois depuis...1993. Sauf que les Golden Knights de Vegas sont venus prolonger la disette en ayant le dessus en cinq rencontres.Blake Wheeler

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi Kevin Cheveldayoff n’a pas chamboulé son effectif déjà bien garni. Il a bien tenté de s’entendre jusqu’à la toute fin avec Paul Stastny, mais ce dernier a opté pour la Ville du pêché, cette même ville qui a mis un terme à sa saison. Le DG a dû compenser le départ de ses gardiens réservistes Michael Hutchinson et Steve Mason, mais avec un Connor Hellebuyck en grande forme, la recherche d’un substitut devient moins stressante. C’est finalement l’ancien des Oilers d’Edmonton, Laurent Brossoit, qui a obtenu le poste.

Sur le plan offensif, tout indique que les Jets parviendront à se passer de Stastny avec leur force de frappe. Patrik Laine devrait d’ailleurs continuer de remplir le fond du filet, lui qui a balayé du revers de la main la « guigne » de la deuxième année. Le Finlandais a terminé la saison au deuxième rang des meilleurs buteurs de la LNH avec 44 buts, derrière Alexander Ovechkin.

Même si Laine est au centre des discussions, avec raison, lorsque vient le temps de parler de Winnipeg, Blake Wheeler remplit un rôle colossal avec l’équipe. Il a été le meilleur marqueur de son équipe avec une impressionnante récolte de 91 points (23 buts et 68 mentions d’aide). Il s’agissait de loin de sa meilleure campagne sur le plan offensif, ce qui lui a valu une prolongation de contrat. Ajoutez à Laine et Wheeler un Nikolaj Ehlers qui continue de prendre du galon, Mark Scheifele et Kyle Connor qui a fait écarquiller bien des yeux à sa saison recrue et vous avez les ingrédients pour une attaque foudroyante.

La défense a également eu son mot à dire dans les récents succès de l’équipe. Elle s’est dressée telle un mur devant les attaques adverses et qui de mieux pour illustrer cette image que leur meneur à la ligne bleue Dustin Byfuglien. Avec le départ de Tobias Enstrom, les Jets pourraient notamment permettre à leur espoir Sami Niku de faire le saut cette saison, lui qui a amassé 54 points avec le Moose du Manitoba dans la Ligue américaine.

Même au sein d’une division aussi relevée, les Jets ont les outils pour s’envoler vers les plus hauts sommets la saison prochaine. Reste à savoir s’ils pourront maintenir le cap.

Wild du Minnesota

Fiche en 2017-2018 : 45-26-11 (3e dans la division)

Ajouts notables : Matt Read,  J.T. Brown, Eric Fehr, Matt Hendricks, Matt Bartkowski, Greg Pateryn et Andrew Hammond

Départs notables : Matt Cullen, Tyler Ennis, Chris Stewart, Daniel Winnik et Kyle Quincy

Alors que l’on attendait avec raison les Predators et les Jets au sein de cette division, le Wild du Minnesota est sans doute la formation qui est venue brouiller les cartes.Devan Dubnyk

Le Wild a été l’une des 11 formations à franchir le cap des 100 points au cours de la dernière campagne, ce qui leur a valu le troisième rang de la division. Onze a véritablement été le numéro de l’année pour les hommes de Bruce Boudreau alors qu’ils ont également terminé au 11e échelon pour les buts marqués (250) et au chapitre des buts accordés (229).

Avec quelques ajouts au niveau de la profondeur et aucun départ significatif, le Minnesota espère simplement que la formule de l’an dernier leur permettra d’à nouveau surprendre dans l’Ouest. L’équipe continue de miser sur un gardien en pleine possession de ses moyens depuis quatre saisons en Devan Dubnyk.

De son côté, Eric Staal espère ne pas épuiser la fontaine de jouvence. L’attaquant de 33 ans vient tout juste de connaître sa meilleure campagne depuis la saison 2010-2011 alors que tout comme il y a sept ans, il a amassé 76 points. Lorsqu’on parle qu’un nouveau départ peut être bénéfique, l’exemple est probant avec l’ancien deuxième choix au total en 2003. Après une saison de 39 points (2015-2016), il a connu des campagnes de 65 et 76 points au Minnesota.

Est-ce que ce sera suffisant pour mener le Wild à une participation en éliminatoires pour une septième saison consécutive? Et si c’est le cas, les hommes de Bruce Boudreau pourront-ils mettre un terme à leur séquence de trois éliminations au premier tour consécutives? Deux défis colossaux lorsque l’on doit inévitablement affronter les Predators et/ou les Jets.

Avalanche du Colorado

Fiche en 2017-2018 : 43-30-9 (4e dans la division)

Ajouts notables : Matt Calvert, Ian Cole et Philipp Grubauer

Départs notables : Blake Comeau, Nail Yakupov, Jonathan Bernier et Andrew Hammond

L’Avalanche du Colorado doit à Nathan MacKinnon son billet pour les séries éliminatoires. Si Taylor Hall méritait le trophée Hart comme joueur le plus utile à son équipe, il ne fait aucun doute que l’attaquant de l’Avalanche aurait fait un excellent récipiendaire également.Nathan Mackinnon

L’ancien des Mooseheads de Halifax avait connu une saison en deçà des attentes en 2016-2017 avec une récolte de 53 points en 82 matchs. Il a rebondi de manière fracassante l’an dernier avec un impressionnant total de 97 points même s’il a raté huit matchs des siens, ce qui lui a valu le cinquième rang des marqueurs dans la LNH. Sa moyenne de 1,31 points/match est tout juste derrière celle de celui qui a terminé au sommet des pointeurs, Connor McDavid (1,32). Malgré les prouesses de son attaquant vedette, il aura tout de même fallu attendre le dernier match de la campagne pour voir l’Avalanche confirmer sa place en séries.

Sans avoir été éclatant au cours de l’entre-saison, Joe Sakic s’est assuré d’ajouter quelques pièces de rechange à sa formation. Alors que Matt Calvert tournera la page sur un chapitre de huit saisons avec les Blue Jackets de Columbus, il voit son coéquipier de fin de saison le rejoindre à Denver. Ian Cole apportera de la stabilité à la défense et le fameux facteur Coupe Stanley a sans doute pesé dans la balance lorsqu’il est venu le temps de négocier son contrat de trois ans et 12, 75 millions $. Le vétéran de 10 saisons pourra épauler les jeunes défenseurs de l’organisation, dont Samuel Girard. L’Avalanche n’a pas uniquement mis la main sur un seul gagnant du trophée de Lord Stanley, alors que Philipp Grubauer s’amène également avec l’équipe.

Bien que Semyon Varlamov a su retrouver ses marques l’an dernier après une campagne 2016-2017 difficile, il n’est pas à l’abri de connaître un autre déraillement et Grubauer aura bien l’intention alors de saisir sa chance. Il sera tout de même parvenu à soutirer temporairement le poste de numéro un à Braden Holtby, alors que c’est lui qui était devant le filet des Caps pour les deux premiers matchs de la série de premier tour contre les Blue Jackets. La suite de l’histoire a cependant donné raison à Holtby qui n’a plus laissé personne lui prendre son filet jusqu’à être couronné champion. Grubauer n’a pas à rougir du dénouement, lui qui pourrait bien s’être ainsi démarqué et avoir sa chance plus tôt que tard comme gardien partant. Le débat est lancé au Colorado!

Blues de St. Louis

Fiche en 2017-2018 : 44-32-6 (5e dans la division)

Ajouts notables : Ryan O’Reilly, Tyler Bozak, Patrick Maroon, David Perron et Chad Johnson

Départs notables : Patrik Berglund, Kyle Brodziak, Vladimir Sobotka, Scottie Upshall, Beau Bennett et Carter Hutton

Si vous avez été absents cet été et que vous venez tout juste de vous reconnecter avec l’univers du hockey, il se peut que vous fassiez le saut en tombant sur la formation des Blues de St. Louis. Après avoir raté les séries par un seul point lors du dernier match de la saison, le directeur général de l’équipe Doug Armstrong a décidé de ne pas demeurer les bras croisés et il a donné un nouveau look à sa formation.David Perron

Ainsi, les Blues ont ajouté à leur formation les attaquants Ryan O’Reilly, Tyler Bozak et Patrick Maroon, en plus de saluer le retour de David Perron à St. Louis. Chad Johnson vient quant à lui prendre la relève à Carter Hutton qui a rejoint les rangs des Sabres de Buffalo.

Si plusieurs amateurs espéraient le voir rebondir dans la ligne de centre à Montréal, O’Reilly viendra plutôt supporter celle des Blues. Celui qui a amassé 55 points ou plus lors de ses cinq dernières saisons viendra donner un coup de main à Brayden Schenn qui a piloté le premier trio de mains de maître l’an passé aux côtés de Vladimir Tarasenko.

O’Reilly n’est cependant pas le seul joueur de centre à s’ajouter à la troupe de Mike Yeo alors que Tyler Bozak a paraphé une entente de trois ans d’une valeur de 15 millions $ au cours de l’été avec la formation du Missouri. Après avoir passé les neuf premières années de sa carrière dans l’organisation des Maple Leafs, Bozak devrait se retrouver au centre du troisième trio la saison prochaine.

Si Bozak découvrira un nouvel environnement, Perron en sera de son côté à un troisième séjour avec l’équipe qui l’a repêché en première ronde en 2007. Le Québécois vient cependant de connaître la meilleure saison de sa carrière sur le plan offensif avec les Golden Knights de Vegas alors qu’il a amassé 66 points en 70 matchs.

Un autre joueur a profité de la dernière année de son contrat pour se mettre en évidence, alors que Patrick Maroon a cumulé 43 points avec les Oilers d’Edmonton et les Devils du New Jersey. Bien qu’il ait profité du travail de Connor McDavid dans l’Ouest du pays, l’attaquant format géant a tout de même montré qu’il ne dépendait pas du joueur étoile pour noircir la feuille de pointage, alors qu’il a obtenu trois buts et 10 mentions d’aide en 17 matchs avec les Devils. Les Blues pourront aussi compter sur le retour au jeu de Robby Fabbri cette saison, lui qui a aggravé une blessure au genou ce qui l’a tenu à l’écart du jeu pour l’entièreté de la précédente saison.

Stars de Dallas

Fiche en 2017-2018 : 42-32-8 (6e dans la division)

Ajouts notables : Valeri Nichushkin, Blake Comeau, Roman Polak, Anton Khudobin

Départs notables : Antoine Roussel, Dan Hamhuis, Greg Pateryn et Kari Lehtonen

Parmi les équipes qui n’ont très certainement pas répondu aux attentes lors de la campagne, il n’y a d’autres choix que de mentionner les Stars de Dallas.Valeri Nichushkin

Après un été 2017 rempli d’espoir, avec la signature d’Alexander Radulov, les astres semblaient alignés à Dallas pour briller dans l’Ouest. Pourtant, une piètre fiche à l’étranger de 16-20-5 et une fin de saison calamiteuse auront eu raison des hommes de Ken Hitchcock.

Ceux qui détenaient le deuxième rang dans la division en date du 17 février, ont connu une baisse de régime qui leur a été fatale alors qu’ils ont enchaîné avec une maigre récolte de 16 points lors des 21 matchs suivants pour clore la saison au 10e rang dans l’Ouest, à trois points des séries.

Parmi les changements effectués afin de remédier à la situation, Jim Nill a décidé d’offrir la barre de l’équipe à Jim Montgomery. Celui qui arrive tout juste de l’Université de Denver pourra compter sur le retour d’un ancien espoir de l’organisation alors que Valeri Nichushkin a signé un pacte de deux saisons avec la formation qui l’avait repêché au 10e échelon en 2013. Ce dernier a conclu la dernière campagne avec le CSKA de Moscou dans la KHL avec 27 points en 50 rencontres. Est-ce que le retour de Nichushkin sera suffisant pour permettre aux Stars de retrouver leurs lettres de noblesse la saison prochaine? Quoi qu’il en soit, il s’ajoute à une attaque déjà dévastatrice avec Radulov, Jamie Benn et Tyler Seguin. Le seul joueur de la formation texane à avoir atteint le plateau des 40 buts la saison dernière voudra faire honneur à sa prolongation de contrat de huit saisons qui fera de lui le plus haut salarié des Stars à compter de la saison 2019-2020. Ajoutons à cette attaque l’appui du troisième meilleur marqueur chez les défenseurs la saison dernière en John Klingberg et il est à croire que la lumière rouge scintillera encore beaucoup du côté adverse la saison prochaine.

Devant le filet, il en viendra à Ben Bishop de montrer que l’équipe a fait le bon choix en le préférant à Kari Lehtonen. Ce dernier n’a pas signé de nouvelle entente avec les Stars et ses jours étaient comptés au Texas depuis que Bishop est arrivé dans le portrait. À sa première campagne à Dallas, Bishop aura signé 26 victoires et maintenu un taux d’efficacité de .916 en 53 rencontres.

Il reste maintenant à voir si les Stars pourront retrouver leur place dans le firmament, dans une division aussi relevée ou si leur étoile perdra encore de son éclat.

Blackhawks de Chicago

Fiche en 2017-2018 : 33-39-10 (7e dans la division)

Ajouts notables : Chris Kunitz, Brandon Manning et Cam Ward

Départs notables : Patrick Sharp, Lance Bouma, Anthony Duclair, Vinnie Hinostroza, Tomas Jurco et Cody Franson

Une erreur de parcours ou une lumière rouge d’alerte indiquant qu’il serait temps d’apporter certaines modifications? Les Blackhawks de Chicago ont été écartés du portrait éliminatoire la saison dernière pour la première fois au cours des 10 dernières années. Il fallait remonter à la saison recrue de Patrick Kane pour voir la formation de l’Illinois ne pas être invitée à la danse du printemps. Bilan des trois dernières années de l’équipe qui a mis la main sur trois Coupes Stanley au début de la décennie (2010, 2013, 2015) : elle a été éliminée au premier tour à deux occasions avant de conclure la dernière campagne au 13e échelon dans l’Ouest, le dernier rang dans sa division. Est-ce un signe que les Hawks ont atteint leur date de péremption?Patrick Kane

À en juger par leurs acquisitions au cours de l’été, le directeur général Stan Bowman et son groupe à la direction jugent qu’ils ont encore les éléments pour retrouver leur place au sommet et il est difficile de les en blâmer. Bien que Jonathan Toews ait ralenti sur le plan offensif, l’attaque repose tout de même entre les mains de Kane. L’an passé, la recrue Alex DeBrincat a aussi été en mesure de tirer son épingle du jeu avec une saison de 52 points.

Même à la ligne bleue, le duo autrefois incontesté de Duncan Keith et Brent Seabrook a ralenti au cours des dernières saisons. Keith a amassé moins de 40 points pour la première fois depuis la saison du lock-out en 2012-2013. Seabrook a de son côté présenté un différentiel négatif pour seulement la troisième fois de sa carrière de 13 saisons.

Il reste donc à se pencher sur la situation devant le filet et c’est bien devant les poteaux que les Hawks ont connu des ennuis l’an dernier. Non pas que Corey Crawford n’ait pas fait le travail comme le témoigne sa moyenne de buts alloués de 2,27 et son taux d’efficacité de .929, mais c’est son nombre de départs qui expliquent la chute au classement des Hawks.

Le Québécois a été limité à 28 départs l’an dernier en raison des blessures. Le gardien de 33 ans a également laissé entendre le mois dernier qu’il ne se sentait pas encore rétabli à 100 %. Ce n’est certes pas le genre de commentaires que les amateurs, ses coéquipiers, l’entraîneur-chef et le directeur général souhaitaient entendre. Par contre, Bowman a préféré prendre le taureau par les cornes au lieu d’attendre que ce dernier charge. Le DG s’est tourné vers l’ancien numéro un des Hurricanes de la Caroline, Cam Ward, en lui accordant un contrat d’un an d’une valeur de 3 millions $. Alors qu’Anton Forsberg n’a pas fait le travail en l’absence de Crawford l’an dernier, Ward représente une police d’assurance de luxe si jamais le Montréalais ne pouvait entamer la saison ou devait à nouveau prendre le chemin de l’infirmerie.

Alors, erreur de parcours ou début de la fin pour les Hawks? Cette saison pourrait bien être celle qui offrira la réponse.