Ayant disputé 118 rencontres avec le Rocket de Laval lors des saisons 2018-2019 et 2019-2020, l'attaquant Jake Evans surveille de près le parcours éliminatoire que livre le club-école du Canadien ces dernières semaines.

Le centre âgé de 26 ans ne cache pas que c'est une émotion douce-amère qui l'habite en regardant les matchs des Lavallois dans la finale de l'Est.

« C’est plaisant de voir le Rocket jouer aussi bien. Il y a d’anciens coéquipiers et de bons amis à moi au sein de cette équipe. Le groupe s’est rendu loin, et c’est super à regarder », a-t-il mentionné vendredi en entrevue avec Hockey 360.

« Mais ça fait un pincement au cœur de voir l’excitation et l’énergie de la foule, a-t-il avoué. C'est inspirant, car on voudrait jouer nous aussi à ce stade-ci de l’année et vivre ce genre de moments. On s’écrit de donner le maximum durant notre entraînement d’entre-saison afin de s’assurer d’être du rendez-vous l’an prochain. »

Evans s'est rappelé ses premiers dans la LAH, et en quoi son expérience avec le Rocket avait aidé à le préparer pour la meilleure ligue au monde.

« Laval, ça avait été toute une expérience pour moi. C’est le plus bel amphithéâtre de toute la LAH. Ça ressemble à un mini Centre Bell, avec une atmosphère électrique. J’avais pu faire mes classes dans le hockey professionnel et côtoyer d’excellents coéquipiers. Ça m’a aidé à me rendre où je suis maintenant. »

Finalement, Evans n’a pas caché son enthousiasme à l’idée de voir Martin St-Louis revenir derrière le banc du Tricolore pour une saison complète à compter de septembre prochain.

« Lorsque le nouvel état-major a été annoncé qu’il s’amenait derrière le banc, il a apporté une énergie nouvelle. On a commencé à jouer avec plus de plaisir, et à se sentir plus à l’aise sur la glace. Il a su tirer le meilleur de plusieurs d’entre nous, et ce sera bien de voir ce qu’on peut accomplir avec lui lors d’un calendrier complet », a-t-il souligné.

« Sa passion pour le hockey est contagieuse. Il est nouveau au coaching dans la LNH, mais ça ne l’empêche pas de nous enseigner un paquet de détails qui font une différence. J’ai vu l’impact que ça a eu sur moi, et je suis certain que c’est le cas pour les autres aussi. »