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RÉSULTATS

Martin St-Louis retrouvera son ancien entraîneur John Tortorella derrière le banc des Flyers

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BROSSARD, Qc - Martin St-Louis est très reconnaissant envers John Tortorella, l'entraîneur qui lui a donné une vraie chance de s'établir comme joueur dans la LNH avec le Lightning de Tampa Bay.

Les deux s'affronteront pour une première fois en tant qu'homologues samedi, alors que St-Louis se retrouvera derrière le banc du Canadien de Montréal, et Tortorella, derrière celui des Flyers de Philadelphie.

« Ça va être drôle d'être entraîneur contre 'Torts' demain », a admis St-Louis.

« C'est un homme que je respecte beaucoup, qui a eu une grosse influence sur ma vie et ça, ça ne changera jamais », a-t-il ajouté.

Tortorella est devenu entraîneur-chef à temps plein dans la LNH pour une première fois en 2000-2001, quelques mois après l'arrivée de St-Louis chez le Lightning comme joueur autonome à l'âge de 25 ans.

Quatre saisons plus tard, ils vivaient l'apogée de leur carrière, remportant la coupe Stanley.

St-Louis admet que tout n'a pas toujours été rose entre les deux hommes de caractère, mais « c'est ce qui nous a propulsés au plus haut niveau. »

« Nous étions deux personnes qui voulaient la même chose et nous avions besoin l'un de l'autre », a ajouté St-Louis, qui dit que les deux rient aujourd'hui de leurs prises de bec d'autrefois quand ils se rencontrent pour un repas.

Tortorella est reconnu pour son caractère parfois bouillant et ses accès de colère devant les caméras. Cela ne l'a pas empêché d'atteindre plus tôt cette semaine le plateau des 1400 matchs dans la LNH.

« Ça ne se fait pas par hasard, a dit St-Louis au sujet du plateau atteint par son ancien entraîneur. Le monde le connaît comme entraîneur devant les caméras. Mais ce qui est spécial avec 'Torts', c'est que le monde qui le connaît comme humain l'aime encore plus. »

Tortorella est reconnu comme un entraîneur sévère avec ses joueurs, mais toujours juste et franc. S'il y a une facette que St-Louis a héritée de Tortorella dans son approche comme entraîneur, c'est probablement l'importance de toujours mettre les choses au clair avec ses joueurs.

« La vérité, c'est la chose la plus importante pour grandir, a affirmé St-Louis. Que ce soit pour élever un enfant ou aider un joueur à s'améliorer, si vous ne lui dites pas la vérité, il va avoir de la difficulté à grandir. »

St-Louis n'a toutefois pas encore eu d'accès de colère en conférence de presse, tandis que Tortorella en a une collection. C'est probablement la différence la plus importante entre les deux présentement. St-Louis n'a jamais publiquement placé un joueur ou son équipe dans l'embarras après une contre-performance.

« J'ai certainement un style différent pour communiquer, mais il y a plusieurs façons pour arriver à ses fins, a rappelé St-Louis. J'essaie d'être moi-même. Je continue d'apprendre à gérer chaque situation et chaque individu. Mais je veux rester moi-même, tout en essayant de trouver des façons de tirer ce que je veux de mes joueurs.

« Mais ça fait quoi, 50 matchs que je dirige? Je ne sais pas si je serai le même entraîneur après 1400 matchs », a ajouté St-Louis en riant.