L’attaquant Alex Chiasson connaissait une autre bonne saison avec les Oilers d’Edmonton. Auteur de 22 buts l’an passé, il en a marqué 11 et a amassé 24 points en 65 matchs cette saison. À l’aile droite du 4e trio chez les Oilers d’Edmonton, il apporte une contribution offensive intéressante et fait aussi un bon travail sur l’avantage numérique quand on fait appel à ses services. Cette pause forcée ne lui plaît pas mais il admet qu’elle a ses bons côtés.

« Je me suis organisé un centre d’entraînement chez moi alors je suis très actif le matin. La pause me permet aussi de guérir quelques bobos. Je pourrai revenir au jeu en santé. » 

Les Oilers connaissaient aussi une bonne saison. Deuxièmes de la section Pacifique, ils affichaient un dossier de 37-25-9 pour 83 points, à 3 des Golden Knights de Vegas et du premier rang. Est-ce que cet arrêt est frustrant? Un peu oui, nous dit l’attaquant québécois lors d’une vidéoconférence organisée par l’équipe albertaine, mais il n’est pas inquiet.

« J’espère que nous pourrons poursuivre la saison, nous le méritons. Nous jouions du bon hockey et nous avons une bonne chimie, chose qui n’arrive pas du jour au lendemain, mais cette chimie-là ne se perd pas. Si nous revenons au jeu cet été, on va la retrouver rapidement. C’est contagieux! »

Chiasson sait de quoi il parle, lui qui faisait partie des Capitals de Washington lorsqu’ils ont remporté la Coupe Stanley en 2018.  Il fait d’ailleurs un parallèle intéressant entre les Oilers et son ancienne formation.

« Une équipe championne, ça ne se bâti pas en une nuit. Ça prend du temps, de l’expérience. Vous devez affronter ensemble des hauts et des bas, vous devez avoir à la base un noyau de jeunes joueurs qui a la capacité de vous mener à l’étape suivante. Puis on ajoute des vétérans, des gars avec différentes personnalités, des gars qui vont aussi faire un travail qui va parfois passer inaperçu sur la patinoire mais qui est très important au sein de l’équipe, crucial même. C’est ce qu’on fait ici à Edmonton. C’est pour cela que j’ai voulu revenir ici après ma première saison l’an passé. Je vois des similitudes avec la façon de faire des Capitals. C’est encourageant. » 

S’ils peuvent compter sur les deux meilleurs attaquants de la LNH en Leon Draisaitl (110 points) et Connor McDavid (97 points),  les Oilers comptent peu d’expérience en séries éliminatoires comparativement aux Capitals qui ont connu plusieurs éliminations crève-cœur avant de remporter les grands honneurs. Mais comme le dit un vieux dicton : « Rome ne s’est pas faite en un jour! »