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RÉSULTATS

Produire tout en savourant « les plus beaux » jours de sa vie

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Pour gagner une Coupe Stanley, il faut certainement plus que l'apport des joueurs vedettes d'une équipe.

Leon Draisaitl et Connor McDavid ont été au front mercredi soir, sans grande surprise, dans le match no 1. L'Allemand a inscrit deux filets, dont le but gagnant, alors que McDavid s'est fait complice du but égalisateur et du but gagnant.

Rien de plus routinier pour Draisaitl et McDavid.

Mais derrière eux, les Oilers d'Edmonton ont fait une belle trouvaille depuis qu'ils ont placé Kasperi Kapanen en uniforme, dans le match no 4 du deuxième tour contre les Golden Knights de Vegas.

Non seulement Kapanen a-t-il amassé cinq points en huit matchs, mais il s'est levé dans les moments importants : après avoir marqué dans les deux dernières victoires de la finale de l'Ouest, Kapanen a repris le boulot avec deux mentions d'aide lors du premier match de la finale de la Coupe Stanley.

Ce soutien offensif n'était peut-être pas attendu, mais il est certainement accueilli à bras ouverts à Edmonton.

« Ce sont les plus beaux jours de ma vie, je veux savourer le moment. C'est un groupe spécial, je veux en tirer le plus possible », a raconté Kapanen aux médias mercredi, après la victoire de 4-3 en prolongation des Oilers.

La performance de Kapanen est passée bien près d'être encore plus impressionnante, quand il a presque mis fin au match en prolongation. Kapanen a été incapable de marquer, mais les statistiques parlent d'elles-mêmes : sixième attaquant le plus utilisé des siens avec plus de 20 minutes de temps de jeu, deux tirs, cinq mises en échec et la troisième étoile du match.

« Il amène beaucoup. On peut le placer dans n'importe quelle situation. Il tue des pénalités quand on en a besoin, sa vitesse étourdit l'adversaire. Il est confiant et il est difficile à affronter. On a pris une chance avec lui et ça rapporte », a souligné Draisaitl à propos de son coéquipier, qui avait mis la table pour son premier but du match.

« Il a eu des hauts et des bas en saison régulière, a concédé l'entraîneur-chef Kris Knoblauch à propos de Kapanen. Ce n'est pas qu'il était mauvais, mais il ne semblait pas trouver son élan et on en voulait davantage de sa part. Depuis qu'on l'a réintégré à la formation dans la série contre Vegas, il joue exactement de la façon dont on avait besoin. Il fabrique des jeux, il marque des buts, il a eu deux passes ce soir (mercredi). On l'a aussi employé dans les dernières minutes des matchs et il donne de grosses mises en échec, il fait de tout. Il a tout ce qu'il faut ; il est talentueux, il a un lancer incroyable, il est fort et il est très rapide. Il joue avec confiance dans ces séries et il aide notre équipe à gagner. »

Kapanen saisit aussi ce qui pourrait être sa dernière réelle chance de se faire valoir à travers la LNH. Depuis sa première saison complète avec les Maple Leafs de Toronto en 2018-2019 (44 points), sa production offensive est en chute libre et il a été limité à 14 points cette saison.

Quand Kapanen dit qu'il veut tirer le maximum de son expérience en finale de la Coupe Stanley, difficile de le contredire.

« Ma pression artérielle est élevée pendant les matchs, a rigolé Kapanen, mais c'est tout ce dont on rêve quand on est jeune. Dans mon cas, j'ai vu mon père jouer en finale et j'ai vu à quel point c'est difficile. C'était un rêve pour lui et c'était un rêve pour moi. Je pourrais vous en parler pendant dix minutes, mais je suis submergé. »

« On était déjà intéressé à lui l'été passé en juillet (avant qu'il signe avec les Blues, les Oilers l'ont réclamé au ballottage le 19 novembre 2024). On aimait la façon dont il joue, sa vitesse, sa ténacité, en plus du fait qu'il peut jouer avec des joueurs talentueux. Il n'avait simplement pas trouvé sa niche encore », a ajouté Knoblauch.