OTTAWA – Au fil de la saison régulière, Guy Boucher a constaté des progrès intéressants sur la capacité de ses joueurs à mieux contrôler leurs émotions face aux hauts et aux bas qui surviennent inévitablement.

L’entraîneur des Sénateurs y est allé de cette révélation, jeudi, au lendemain du triomphe de 5-1 face aux Penguins de Pittsburgh. Le travail qui a été effectué pour améliorer cet aspect pourrait continuer de rapporter des dividendes alors que les Sens peuvent asséner un dur coup à leurs adversaires.

« Je pense qu’on a fait un excellent travail cette année pour avoir une mémoire courte. On parvient à bien se concentrer sur la prochaine mission », a confirmé le capitaine du groupe, Erik Karlsson.

L’attaquant Kyle Turris, qui en est à sa sixième saison à Ottawa, a remarqué la même chose.

« Je pense qu’on gère mieux le tout. On ne s’emballe pas trop après une victoire et on ne s’emporte pas après une défaite. Ce n’est pas toujours évident à faire, mais ça aide », a confié le centre droitier.

Le vétéran Dion Phaneuf apprécie ce professionnalisme qui se ressent chez les Sénateurs.

« On a une approche méticuleuse et sérieuse. Tout au long de l’année, on a réussi une évolution dans notre jeu. On se prépare bien et on essaie de progresser. On a bien répondu dans plusieurs situations, mais ça demeure un nouveau défi contre un adversaire qui sera affamé », a noté Phaneuf qui n’avait jamais joué plus de sept matchs éliminatoires dans la même année avant cette saison.

De son côté, Derick Brassard peut comparer le tout avec ce qu’il a vécu au sein des Rangers de New York.

« Il y a des ressemblances même si on parle d’équipes différentes. À ce temps-ci de l’année, ça devient une routine, tu joues aux deux jours et on ne voit pas les distractions autour, on se concentre sur la tâche. On a fait un bon travail de ne pas se laisser distraire cette année. Jusqu’à présent, tout va bien », a-t-il réagi.

Borowiecki doit patienter, Burrows évite le pire

Les joueurs des Sénateurs se préparent donc pour toutes les éventualités dont une hausse de la robustesse.

« Oui, on s’attend à encore plus d’intensité de leur part. Qand tu regardes le match entre Nashville et Anaheim, ça s’est donné du coup de bâton et du cross check en masse. On est tous des compétiteurs, c’est comme ça en séries », a convenu Brassard.

« On va être prêt à jouer le même jeu physique qu'eux »

Certes, Mark Borowiecki serait heureux de venir procurer du renfort à ce chapitre pour sa troupe. Malheureusement, le robuste défenseur n’est pas encore prêt à aider les siens.

« Je ne vais pas vous mentir, je ne serai pas en mesure de jouer ce match (le quatrième). J’ai encore un peu de chemin à faire, mais ça fait du bien de se rapprocher », a-t-il avoué après avoir patiné à l’échauffement matinal en compagnie de quelques réguliers et réservistes.

Borowiecki est sur la touche depuis plus d’un mois alors que son dernier match remonte au 15 avril, la deuxième confrontation contre les Bruins de Boston. Son conditionnement physique ne pose plus problème, mais sa blessure n’est pas assez guérie. Il se croise les doigts pour effectuer un retour avant la conclusion de la série contre Pittsburgh.

« Les gars me donnent certainement une chance et j’en suis reconnaissant », a précisé le gaucher.

Quant à Alex Burrows, les nouvelles sont encourageantes. Celui qui a quitté le dernier match en raison d’une blessure ne sera pas absent à long terme.

Petite note en terminant, depuis leur renaissance, les Sénateurs n’ont perdu qu’une série sur onze (10-1) lorsqu’ils détiennent une avance de 2-1 dans une confrontation. 

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