Passer au contenu principal

RÉSULTATS

La semaine en CHiffres : des statistiques surprises

Samuel Montembeault Samuel Montembeault - Getty
Publié
Mise à jour

COLLABORATION SPÉCIALE

Bienvenue à La semaine en Chiffres, une édition spéciale du Match des étoiles dans laquelle je me penche sur quelques chiffres surprenant à travers la LNH cette saison.

93

Tirs du bas de l'enclave pour Zach Hyman

Depuis plusieurs années, les Oilers recherchent des joueurs qui peuvent suivre le rythme de leurs deux vedettes. Ils ont trouvé un complément parfait chez les joueurs autonomes quand ils ont offert un contrat de sept saisons à Zach Hyman.

Avec Toronto, Hyman n'avait jamais fait mieux que 21 buts et 41 points, quoiqu'il avait obtenu 15 buts en 43 rencontres à sa dernière année avec les Leafs. Il a toujours fait sa marque comme joueur d'énergie et son style de jeu fonctionne à merveille à Edmonton.

Jouant principalement avec Connor McDavid et Leon Draisaitl, Hyman connaît son rôle. Il coupe vers le filet, se place en position favorable, et laisse ses coéquipiers faire leur magie en attendant une opportunité devant le filet, que ce soit en recevant une passe ou en récupérant un retour de lancer. Résultat : Hyman domine la LNH avec 93 tirs du bas de l'enclave.

Tableau Zach Hyman

Personne n'est vraiment dans la même stratosphère que lui cette saison, avec seulement quatre autres joueurs qui ont même réussi à atteindre le plateau des 70. Hyman a marqué 20 de ses 26 buts de cette zone et il n'est qu'à deux buts d'établir un nouveau sommet personnel, battant les 27 qu'il a marqués lors de sa première saison en Alberta. À moins d'une catastrophe, il devrait facilement atteindre le plateau des 30 buts pour la première fois et a déjà atteint les 60 points, ce qui est aussi une première pour lui. 

Évidemment, jouer avec deux des meilleurs de notre génération va aider la production de n'importe qui, mais combien de joueurs ont évolué avec McDavid et Draisaitl sans offrir ce genre de performance? Hyman a saisi son opportunité et est une pièce clé du succès des Oilers cette saison.

68,2%

% de départs de qualité pour Samuel Montembeault

S'il y a bien quelque chose que personne n'avait vu venir cette saison, c'est l'éclosion de Samuel Montembeault devant le filet du Canadien. Ses chiffres ne sautent peut-être pas aux yeux, avec un taux d'arrêt de ,909 et une moyenne de buts alloués de 3,19, mais quinconce suit le club cette année peut vous dire que Montembeault fait des miracles derrière un des pires clubs défensifs de la LNH.

Nous qualifions un départ de qualité comme tout départ où le gardien a obtenu un total positif de buts sauvés. Montembeault en a 15 à sa fiche sur 22 départs, soit 68.2% de ses départs totaux. Parmi les gardiens qui ont débuté au moins 20 matchs, seul Linus Ullmark a fait mieux, à 68,8%, mais il a l'avantage de jouer derrière un des clubs les plus dominants que l'on a vus au cours des dernières années. Montembeault a aussi 5 vols à sa fiche, soit tout match ou le total de buts sauvés est plus élevé que l'écart au score final. Seuls John Gibson (7) et Juuse Saros (6) en ont plus. 

Montembeault a un taux d'arrêt au-dessus de ,900 pour la première fois de sa carrière et, à 26 ans, il saisit finalement son opportunité et tente de prouver qu'il peut faire partie de l'avenir immédiat pour Montréal. Une belle histoire pour le natif de Bécancour.

149

Passes complétées vers l'enclave pour Erik Karlsson

Après quatre saisons difficiles et raccourcies par des blessures à San Jose, il était très raisonnable de penser que les meilleurs jours d'Erik Karlsson étaient derrière lui. La fenêtre des Sharks s'est rapidement refermée après son arrivée d'Ottawa et son jeu a souffert. Après cinq saisons consécutives de 60 points et plus pour les Sénateurs, il n'avait pas réussi à faire mieux que 45 points pour la formation californienne.

Et puis la saison a commencé.

Non seulement a-t-il retrouvé sa place parmi l'élite des défenseurs offensifs, il connaît la saison la plus productive de sa carrière, qui inclut deux trophées Norris. À ce rythme, Karlsson finirait la saison avec 106 points, de loin la meilleure marque de sa carrière et la meilleure performance par un défenseur depuis les 113 points de Paul Coffey en 1988-1989, qui avait la chance d'évoluer avec Mario Lemieux lors de sa saison de 199 points. Même son différentiel de moins-2 est plus que respectable, considérant que San Jose est moins-39 comme équipe.

Avec 50 passes, Karlsson n'est devancé que par Nikita Kucherov (53) et Connor McDavid (51). Il se démarque par son habileté à repérer des coéquipiers dans la zone payante, quelque chose qu'il fait mieux que tout autre défenseur cette saison. Avec 149 passes complétées vers l'enclave, Karlsson domine complètement la position. Adam Fox est le seul qui est près de lui, avec 120, et aucun autre défenseur n'a encore atteint le plateau des 100. 

Tableau Erik Karlsson

Si ce n'était de son contrat onéreux qui lui rapportera 11,5 millions $ par année jusqu'à ses 36 ans, il n'y a aucun doute que Karlsson serait l'une des pièces les plus attrayantes sur le marché des transactions. Ce n'est pas impossible qu'un club décide de prendre une chance, mais il y a tellement d'équipes qui sont coincées sous le plafond salarial que trouver un club compétitif qui peut se permettre ce genre de salaire et qui est prêt à payer le prix que demande San Jose est plus facile à dire qu'à faire. Quoi qu'il en soit, c'est bon de revoir un Erik Karlsson en pleine forme.